II

(branchez le son si cela n'est pas déjà fait)

Vers Drocourt, à travers le temps...

Années 2005, sous un ciel chaotique de novembre, une amorce encore visible de la passerelle... et toujours les restes de la fosse 3 mais pour combien de temps encore ? (en 2008 je me dis que j'avais raison de me poser cette question !) Voir la fosse 3... et ce qu'il en reste.

Vers 1900, ce secteur comportait encore de nombreuses fermes dont celle dite SAUDEMONT, "Ch Berger" avait un troupeau de moutons qu'il était courant de voir attachés sur les crêtes qui bordaient la route.

Le Paris Roubaix : Vervaeke et Maréchal traversant Hénin-Liétard en 1939.

En 2004, existait encore à gauche, la passerelle des mines disparue depuis.

1)

Par un beau matin d'été Sur la droite, ancienne entrée de la fosse 3-3bis puis des établissements Benalu... Inutile de dire maintenant entrée de Benalu qui n'est plus depuis 2007, de plus les batiments sont entrain de devenir une ruine pillée de ces métaux précieux. 

En 2016 tout est rasé et en friche.

Plus loin, près de la rue Florent Evrard, la ferme Nisolle débitait souvent des vaches aux particuliers.

Entrée de la cité Voisin dans les années 1920 :

Même lieu, suivant une copie d'écran Google Map en 2016...

Juste un peu plus loin la maison magnifiquement décorée par un mineur qui m'a confié que des étrangers venaient voir sa maison après qu'elle ait fait l'objet d'une parution dans la presse. En 2016 il est visible que la maison a été rénovée et que les outils de mineurs ont disparu.

Juste en face de cette maison décorée...

Les lieux sont méconnaissables, il reste le raccord de toit à droite et les trois lucarnes pour identifier le lieux à l'aide des images de "google map" (copie en 2016) en attendant de faire un original.

 

En sortie du rond-point, sur la droite de la vue, apparait l'arrière de l'église St Henri. 

Se trouve aussi cette maison, elle semble avoir subit un sort particulier pendant la guerre 1914-1918. J'ai passé beaucoup de temps sur plusieurs années (une quinzaine) à rechercher ce lieu que je situais dans cette rue mais sans pouvoir pu en déterminer l'exactitude. J'avais effectué 14000 photos de la commune, cette maison y apparait ainsi, mais c'est "Google Map" qui m'a permis aujourd'hui, en décembre 2016, de tomber dessus en recherchant autrechose...

Sur cette photographie allemande, un nombre important de points communs, malgré les modifications d'après guerre, laisse suposer avec une très grande probabilité que les deux maisons soient les mêmes car il n'existe pas une telle largeur de trottoir, deux murs indépendants et une telle similitude des emplacements des ouvertures, ailleurs dans la commune. 

Il est à signaler, suivant les dires de Monsieur Claverie, notre historien, que les champs situés entre la rue de Drocourt et la rue de Rouvroy auraient pu servir de terrain d'aviation aux troupes allemandes. Je n'ai pas de documents en attestant directement mais le nombre d'avions écrasés autour d'hénin pourraient valider cette proposition.

A quelques mètres de là, l'église Saint Henri construite après la guerre 14-18. (copie d'écran google 2016) ( voir l'église Saint Henri)

Au niveau de la cité Darcy, pendant la guerre. 

Près de l'église Saint Henry, la ferme Bonningues, exploitait de grands terrains dans les champs vers Beaumont.

et Aujourd'hui, il y a de quoi regréter les câbles électriques!

A gauche la première maison de la cité jardin Promper, plus loin, le débit de tabac de Monsieur GENGEMBRE, qui fut Adjoint au maire. 

Henri Claverie raconte la visite du général De Gaulle dans la maison en face de chez lui.

Juste derrière mais néanmoins situé sur la partie droite de la route, le gros arbre est probablement celui décrit comme protecteur de la chapelle par nos historiens.

Avant la guerre , cubique ...

Après guerre, vers 1934, une reconstruction plus conventionnelle. 

A droite, se trouve la maison d'alimentation WATTEZ Frères, les parents du Docteur Wattez à Hénin. Madame Wattez, mère, fit preuve d'un grand courage et d'un grand dévouement pendant la seconde guerre mondiale en allant chercher le ravitaillement en épicerie , avec une petite voiture tirée par un petit cheval, chez le grossiste Lepoivre à Courrières. C'est maintenant une boucherie exploitée par monsieur DUPIRE. 

Plus loin, la petite maison à lucarne, éclairée par un bec de gaz, était la maison des parents d'Henri CLAVERIE.

Plus loin à gauche se trouvait le petit château de Monsieur Thery, Directeur de l'usine Sartiaux, homme extrêmement affable et courtois, qui saluait respectueusement les riverains, arpentant chaque jour la route pour se rendre à son travail, la canne de luxe à la main. Personnage pittoresque, d'une extrème courtoisie.  Puis se dressaient les maisons des dirigeants des mines alors que les habitations les plus modestes étaient sur la droite. Au fond, les parents des frères Henrard, imprimeurs très connus.  

C'est un secteur ou les nombreux "coulonneux, assis sul'pas d'porte ravisotent eul ciel pindin des heures pour vire ché osieaux rintrer d'un leur gaillole". 

Côté cité Darcy, la famille Fontaine garde un triste souvenir de 1934 : leur fils fut tué place Carnot lors d'une émeute. Une habitation, porte la plaque du souvenir. 

Comme on peut le voir ici, les déplacements se faisaient en bicyclette et les transports en brouette, en particulier pour les travaux des champs. A droite et à gauche des charriots attendent leur monture. 

Avant guerre, pas besoin de zones de stationnement ! Nous allons assister à la métamorphose du secteur du aux progrès techniques.

Années 1960, on se gare sur la route... La circulation est de plus en plus difficile...

Années 2000 : la rue a perdu ses arbres au profit du stationnement.

Le passage à niveau de la feu cokerie.

Pendant la guerre.

Après la fermeture de la cokerie.

En partant vers Drocourt, à droite, la barre de corons a totalement disparue, c'est le début de l'ouverture vers le parc de promenade.

Avant guerre :

Années 2000 les points rouges sont situés au même endroit.

Sources Bibliographiques:

 Henri CLAVERIE, histoire millenaire : Quartier DARCY Septembre 1990.
Jean Louis DELELIS, Hénin Liétard, ses rue, ses cités, ces lieux dits. 16 octobre 1969.

Crédit photographique :

Images )  Patrick BOUQUET, collection personnelle.


II