V

La voie de chemin de fer traverse l'ancienne Voie Royale, la nationale 47. Au départ, il s'agit d'une simple voie reliant les fosses Mulot et Saint Henriette où circulent des tombereaux tirés par des chevaux. Puis vient le raccordement ferré entre LENS et LIBERCOURT qui traverse de nouveau la route. Le trafic qui devient de plus en plus important, passagers, fret et convois de charbon impose l'adaptation de la gare et de ses accès.

1) 
2) 

Jusqu'en 1930 c'est un passage à niveau qui régule le passage des trains et des usagés de la route. Il faut parfois attendre très longtemps pour pouvoir traverser les voies où l'on voit passer de très longs convois. 

A proximité de la fosse, les Estaminets où se réunissent les mineurs se touchent. Il y en a plusieurs de chaque côté de la route.

 A gauche, on observe la grande cheminée des chaudières qui fournissaient la vapeur pour la machine d'extraction de la fosse 2.

3)

Avant les routes pavées il semble que les routes d'Hénin aient été un peu boueuses... c'est le moins qu'on puisse dire.

4A)

Photo d'après guerre 1914-1918, il semble que les rues d'Hénin aient été un peu boueuses... c'est le moins qu'on puisse dire.

4b)

Barrière fermée vers 1900.

5) 

 

6) 

Au moment de la guerre 14-18, les barrières roulantes ont déjà été remplacées par des barrières à levier.

7) 

En 1916, dans la rue de Douai, la direction de la gare est inscrite en allemand.

8) 

En 1930-31 est entrepris la construction d'une nouvelle gare, simultanément  à partir d'août 1930 est lancée celle du passage souterrain de la rue de Douai. "A Hénin, on dit "ch'pont souterrain"... même encore aujourd'hui, cela agace les uns, c'est une tradition pour les autres " in a tou'dit dit cha comme cha, ché pas à s't'heure qu'ch'a va c'anger"

9)

Le passage inférieur construit, les voies ferrées sont libérés des contraintes. Le trafic des deux axes peut s'effectuer sans attente

Le passage a une hauteur  libre de 4.3 m. Il comporte une chaussée de 6 m et un trottoir surélevé de 2 m de largeur avec 2,25 m de hauteur libre. Le trottoir est muni à chaque extrémité d'une pente d'accès de même largeur en déclivité de 0,10 m par mètre et doublée d'un escalier de secours de 2 m. En outre un escalier de secours de 1,10 m est prévu à chaque extrémité pour permettre de remonter de la route sur le trottoir et inversement.

Les eaux accumulées dans le passage inférieur, pavé, seront évacuées au moyen d'une pompe.

Deux becs de gaz sont placés à chaque entrée du passage.

Vues en sortant de la ville.

9) 

Par la suite, les becs de gaz sont remplacés par des panneaux de signalisation qui interdisent le passage aux piétons et donnent les caractéristiques du passage inférieur.

10a)

Les panneaux lumineux sont ici remplacé par des panneaux ronds placés sur le pont.

10b) 

les points d'éclairage sont maintenant plus nombreux. Les piétons y sont toujours interdits, les cyclistes aussi.

11) 

A droite, sous le pont, la partie surélevée est réservé aux piétons et aux cyclistes.

12) 

Cette pente n'en est pas moins dure à monter. A l'origine, il y avait un panneau cycliste pied à terre, mais rare étaient ceux qui le respectaient. Le garde-corps d'origine a été remplacé par un grillage plus haut pour éviter au plus maladroit de tomber sur la chaussée.

C'est à cet endroit, à droite que se trouvait la cabine d'aiguillage.

13) 

Vues en entrant dans la ville.

Sur cette vue on observe la construction en cours de la cabine d'aiguillage, Un panache de fumée masque le fond du décor. Il s'agit probablement d'une locomotive stationnée pour la manoeuvre

14) 

Passage souterrain vu par le côté gauche.

14) 

Passage souterrain vu par le côté droit.

Ici la cabine d'aiguillage est bien visible. A droite un groupe de mineurs se déplace.

Sur la gauche, un tableau a été installé  pour quatre listes électorales.

15) 

Dans le fond, se dessine le terril de la fosse 7, route d'Harnes qui a totalement disparu.

Les cyclistes prennent plaisir à descendre... Un peu moins à remonter. Le passage inférieur est maintenant interdit au cycliste. "Ben ouai, t'as pu l'dro' de l' prinde à vélo"  

Le nombre d'isolateurs électriques montés sur les supports en façade des maisons donne l'importance de ces installations. Des câbles isolés seront par la suite fixés sur les façades des maisons.

16) 

Un dimanche matin de juillet 2003. Vouloir prendre cette photo pendant la semaine serait suicidaire! J'y ai renoncé.

A gauche le trottoir a été réduit pour permettre l'insertion des véhicules dans le trafic devenu important sur la nationale.

17) 

Sources Bibliographiques :

.

Crédit photographique :

0 à 16) Patrick BOUQUET, collection personnelle.
7) photographie tirée d'une revue non identifiée. (recherche en cours, probablement "La vie du rail")
12) photo-carte allemande, guerre 1914-1918

Toutes les photographies récentes en couleur : Patrick BOUQUET.

V