III

Vue sur l'ensemble des voies ferrées de la gare (photo FR68 I.G.N.).

1a)

Au fond, à gauche, la fosse Mulot est desservie par les voies de chemins de fer.

1b)

Vue sur la gare de triage en 1947, depuis la rue La Bruyère, en face du château des Bouviers. A droite, le terril et la cokerie de la fosse Saint Henriette

1c) 

Entrée de la gare de triage dans le sens Douai Hénin, au niveau du passage inférieur sur route de Douai. A gauche les deux voies des mines sont maintenant hors service depuis la fermeture de la cokerie de Drocourt. Elles amenaient les trains à la gare d'eau de Noyelles Godault pour recevoir le charbon des péniches à destination de la cokerie ou pour en retour y amener le coke de Drocourt.

2) 

Le portique de signalisation régule la sortie des convois de la gare de triage.

3) 

En février 2002, les trains de coke sont prêts à partir. Ils font parti des derniers.

4) 

En juillet 2003, les wagons sont aussi nombreux mais la cokerie est fermée, elle est même rasée depuis le début de l'année. Ces wagons sont maintenant destinés à la plateforme multimodale en construction sur le site de la fosse 10 de Oignies (62). En fond le terril du site de Drocourt rappel le volume du travail effectué.

5) 

La halle aux marchandises a disparu, un parking y a été construit pour la commodité des usagés de la gare.

6)

En juillet 2003, la gare de triage est pleine. A gauche la voie des mine ne voit plus passer de trains la rouille s'installe.

7)

En février 2002, les rails brillent révélant l'intensité du trafic. Les mêmes wagons servaient à la cokerie. Beaucoup d'entre eux seront détruit sur le site des ateliers centraux de Billy-Montigny.

8)

Le quai de la gare vient jusqu'à la maison du garde barrière. A gauche les lignes de Lens à Libercourt. A droite le départ de la gare de triage et l'entonnoir depuis le tiroir de manoeuvre.

9)

Vue prise depuis la passerelle du passage à niveau de la rue Henri Barbusse (dite route de Beaumont) qui passe au dessus des voies, elle servait au mineur pour se rendre au travail afin qu'il ne perde pas de temps pour rejoindre son poste, ce qui aurait été préjudiciable pour la production du charbon.

Ce passage à niveau était maudit par les héninois. Ils se voyaient parfois attendre plus d'une demie heure l'ouverture de la barrière, le temps que les manoeuvres se terminent. Il était courant de faire le détour par le passage à niveau de la rue de Drocourt pour gagner du temps, ce dernier n'étant pas fermé pendant les manoeuvres de triage. J'aimais regarder les grosses locomotives diesel faire des aller et retour en crachant de gros panaches de fumée noire pour pousser et tirer les lourds chargement. Passant par là en bicyclette, les plus hardis la prenne sur l'épaule montent la trentaine de marche, traverse les voies et redescendent de l'autre côté, et là, la barrière s'ouvre ! "grrrr".

10) 

Décembre 2001, vers Hénin, le passage à niveau de la route de Beaumont, rue Henri Barbusse, présente trois paires de barrières. La gestion des voies des mines est séparée de celle de la SNCF.

11) 

Février 2004, s'en est fini des voies des mines, elles sont toutes démontées une à une. Ici c'est le passage à niveau de la rue henri Barbusse qui est démonté, il succède à celui du passage à niveau des voies des mines du passage souterrain.

Il en est de même pour toutes les voies qui reliaient la cokerie au site de Billy-Montigny.

13) 

Février 2002, sous le pont, à gauche, l'entrée de la voies pour la cokerie de Drocourt, à droite la direction de LENS.

14) 

Une serie de photo des années 1980 achetée en lot du même photographe. On peut constater la disparition de nombreux éléments dans le paysage. Les voies sont vides, celles des mines ont été démontées, le hangar des marchandises de la gare a été détruit.


Sur la voie des mines vers la fosse 2 face à l'ancienne sucrerie Gruyelle.

La même locomotive au dépot de Billy Montigny issue du site "Locomotive WorkshopBrissonneau et Lotz- BL
Nantes - Creil - La Rochelle

Wikipédia :

Identification
Exploitant(s) Coke de drocourt
Désignation 040 DE 1-192 puis
BB 63001-63250 puis
BB 300
Surnom BB Brissonneau et Lotz
Type locomotive
Motorisation Diesel-électrique
Couplage non
Construction 250 locomotives
Constructeur(s) BL, Sulzer
Mise en service de 1953 à 1964
Effectif 0 (pour la SNCF)
Affectation VFE, TIR, Fret,
TER, Infra

Motorisations
nbre série puissance
108
87
55
63001-63108
63109-63195
63196-63250
355 kW
435 kW
445 kW

Caractéristiques techniques
Disposition des essieux Bo'Bo'
Écartement standard
Carburant gazole
Moteur thermique 1 * Sulzer
6 LDA 22
6 cyl. en ligne
Moteurs de traction 4 * 453 29 BL
180 V ventil. forcée
Puissance continue 445 kW
Capacité en carburant 3 000 L
Consommation 3 L/km
Masse en service 68 t
Longueur 14,680 m
Largeur 2,800 m
Hauteur 3,980 m
Empattement 7,500 m
Bogies Y 201
Empattement du bogie 2,600 m
Diamètre des roues Ø1050
Vitesse maximale 90 km/h

Un recoin de la gare qui a inspiré le photographe tout est condamné...


La gare de triage vivante...


Le hangar disparu...

Sources Bibliographiques :

.

Crédit photographique :

1A)) photograpie aérienne de l'IGN références : FR68 I.G.N. Patrick BOUQUET, collection personnelle.
1A à 14) Patrick BOUQUET, collection personnelle.

Toutes les photographies récentes en couleur : Patrick BOUQUET.

III