La fosse 6 avant le démontage du chevalement.
Les vestiges de la fosse 6 :
Le bâtiment transformé de l'ancienne mine a servi d'annexe au lycée professionnel Henri-senez et accueillait 250 élèves. Il s'agissait principalement de classes de couture. Depuis l'ouverture d'un bâtiment neuf inauguré en 1985, boulevard Fernand Darchicourt, une injustice régnait entre les élèves du même établissement. Celle-ci réparée, ce bâtiment put disparaître, effaçant un peu plus les traces du passé minier. Il ne reste que la trappe de visite du puits inspecté régulièrement par les services de Charbonnage de France.
Le bâtiment de la fosse à disparu pour laisser place à un espace vert. L'entrée du puits est encore visible, c'est le point noir sur carré blanc au centre de la photo, à droite du parking.
Au centre du parc, près du chemin, se trouve la plaque de l'entrée de visite du puit de mine.
Sur le côté de la plaque se trouvent les références du puit.
Bizarrement dans cette très belle pelouse, un vestige semble avoir été conservé. Il ressemble étrangement à un trou formé par un obus, comme il en est tombé dans ce secteur pendant la guerre 1939 -1945. J'ai déjà posé cette question, restée pour le moment sans réponse... Si vous en avez une, proposez la moi : pabqt@free.fr
Derrière la haie d'arbustres, passe la rue de Lens et en face se trouvent les maisons d'habitations des mineurs de la fosse du Tonkin.
Sur cette vue, prise dans le sens opposé, on peut voir le reste d'un terril dans lequel se trouvaient des galleries-écoles qui servaient aux apprentis mineurs.
Derrière la haie et la route qui mène au stade, s'élevait un terril sur lequel les sportifs faisaient leur échauffement. Il s'est consummé en dégageant des vapeurs de souffre qui devirent dangereuses pour les habitants de la cités voisine. Le terril fut rasé, c'est maintenant un bois avec des allées pour la promenade.
Juste devant, le puit.
Plus
loin à une centaine de mètre de la route, sur la
zone du triage, en 1970, les Etablissements Sellier installe
un atelier
de confection qui démarre avec une quarantaine d'ouvriers.
Sur cette photographie les lieux s'agrandissent, plus tard ce seront les établissements Bidermann. Leur responsable fera la une des journaux en parallèle de l'affaire Elf Aquitaine dans les années 1985-1995.
...puis un incendie et plus rien ?