La chapelle de la Maladrerie : C'est le seigneur Baudoin II, en 1170, qui fit construire la maladrerie. La chapelle construite en 1187 a disparu bien après la maladrerie pendant la révolution. Ces édifices ont fait place pendant un temps, à un calvaire puis à la filature et enfin au commissariat de police.
Benoît CAFFIN (1) écrit : <<En 1180 , une lèpre sévissait dans le pays. Elle était tellement invétérée que les malheureux qui en étaient atteints ne pouvaient fréquenter l'église commune. Dans ces circonstances, le sire Bauduin s'adressa au pape qui lui permit de bâtir une chapelle dans Hénin. L'abbé et les religieux s'étant opposés à cette construction, Bauduin en appela au Saint - Siège. Le pape désigna l'évêque d'Arras et l'abbé de St-Vaast pour juger la contestation qui fut résolue en faveur des lépreux et même un des chanoines d'Hénin dut desservir la chapelle de ces infortunés.>>
Louis DANCOISNE (2), fourni les détails et les pièces justificatives au sujet de cette construction.
Vers 1700, un calvaire est dressé à l'extrémité de la commune, à l'emplacement de la léproserie, par le père Du Plessis, missionnaire au Canada.
Depuis ce lieu, le calvaire était visible de loin.
Pendant la révolution, la chapelle fut vendue par adjudication 360 livres (2) et fut détruite (3). Le prix relativement élevé quantifie son importance. Elle contenait quatre statues en pierre blanche (2) dont on ne connait pas la destination. A cette époque, Le calvaire est lui aussi abattu (2) mais le christ est précieusement conservé et replacé en 1808 sur une nouvelle croix (2). En 1847, Louis DANCOISNE voit ce calvaire tel qu'il a été restauré en 1837 (3). Il disparaitra à l'installation du nouveau cimetière en 1864.
Au pied du calvaire se trouvait une "Mater Dolorosa" dont Louis DANCOISNE (2) nous dit qu'elle provient comme le Christ, du premier calvaire.
Ces deux éléments se trouvent maintenant dans le prolongement de l'entrée principale du cimetière, rappelant encore le lointain passé de la commune.