V

Voici l'ensemble des vitraux visibles dans l'église Saint-Martin. 

Pour une part, ce document est constituée des photographies que j'ai prise dans l'église depuis un promontoire puis transformées informatiquement pour corriger l'arrondi comme le parallaxe dus à l'objectif et à l'angle de prise de vue.
En regardant ces images prenez conscience du temps passé pour obtenir ce résultat où tous les vitraux ont retrouvé leur proportion réelle.
Pour réaliser ces photos, il fallait un ciel très clair néanmoins sans soleil. Les photos ont donc été faites sur plusieurs prises pour obtenir des vitraux à la luminosité équilibrée. Essayez donc de faire une seule photo d'un vitrail de l'église avec un apareil commun et vous comprendrez aisément qu'appuyer sur un bouton ne suffit pas, que le passage en prise lente et manuelle, sur pieds et déclancheur déporté, sont quasi obligatoires. (les choses ont bien évoluées depuis 15 ans... mais pas le contre jour, à savoir doser et pondérer !!! (merci à mon Canon EOS 300 D qui a permi de réaliser mes 13000 photos d'Hénin et de s'adapter à toutes les situations)

Pour une seconde part, par le travail de Georges BETREMIEUX relatant la particularité des grands vitraux et qui a contribué à l'aide de ces photographies à éditer le document joint.

Pour une troisième part par des recherches personnelles pour éclairer sur la symbolique générale ou particulière associée à chaque petit vitrail.

Vitrail circulaire placé au dessus du portail d'entrée.

1) 

"Pantocrator, qualificatif appliqué à Dieu figure déjà dans l'Apocalypse de Jean. Cette représentation du Christ Pantocrator ne se trouve que dans le seul domaine byzantin. Cependant l'entière référence à l'art byzantin aurait voulu une disposition légèrement différente du pouce de la main droite, replié dans ce cas, sur l'annulaire et l'auriculaire.

Pouce index majeur dressés symbolisent ici la Trinité, annulaire et auriculaire pliés rappellent les deux natures divine et humaine.

Représentation la plus répandue sous le nom de Pantocrator : un Christ barbu aux cheveux longs, la main droite tendue dans un geste de bénédiction, la main gauche tenant un livre où figurent les lettres alpha et oméga signifiant l'ensemble de l'enseignement du Sauveur.

Complément Wikipédia

Le Christ pantocrator est un Christ en gloire, c'est-à-dire la représentation artistique de Jésus Christ dans son corps glorieux par opposition aux représentations plus humaines du Christ souffrant la Passion sur la Croix, ou celle de l'Enfant-Jésus. Il s'agit d'une représentation eschatologique de Jésus-Christ lors de la seconde parousie à la fin des temps après le jugement dernier. L'adjectif, venu du grec παντοκράτωρ / pantokrátôr, signifie « tout puissant » et cette toute-puissance est exprimée par une lumière sans ombre, par le nimbe qui entoure la tête et des symboles comme les lettres grecques : α et ω (alpha et oméga).

Le Christ Pantocrator est une représentation privilégiée de l'art byzantin qui montre le Christ en buste, tenant le livre des Saintes Écritures dans la main gauche et levant la main droite dans un geste d'enseignement codifié qui invite à la vie éternelle.

Vitrail placé au dessus du portail donnant sur l'entrée de la nef.

2) 

Calice et hostie  Pain et vin, au cœur du symbole eucharistique se retrouvent  dans les représentations de la vigne et du blé des peintures  murales couvrant les murs intérieurs des absidioles. Vitrail du portail intérieur ouest les impostes des trois portails sud avaient la même prédominance de tons jaunes et représentaient la Foi, I'Espérance et la Charité : Ils furent détruits par le souffle des bombardements d'Août 1944.       

    

Ces vitraux décorent la rotonde à la base du dôme.

3) 

Les vitraux placés au-dessus de chacun des portails donnant sur la place de la République ont été plusieurs fois vandalisés, remplacés mais portent encore les traces des remplacement de certaines parties vitrées. .

4) 

L'église comporte dix absidioles, cinq sont rayonnantes placées en demi-cercle autour du choeur, les autres, placées de façon symétrique par rapport au centre de l'église, se trouvent à l'arrière de la nef.

Chaque absidiole comporte dans sa partie supérieure trois hauts vitraux  représentant les saints et en son centre trois plus petits aux symboles divers placés au dessus des autels.

Les deux absidioles axiales donnent pour l'une l'accès principal à la nef par un grand portail et pour l'autre située derrière le choeur  l'accès à la sacristie.

L'ensemble des vitraux et de leurs inscriptions est ici détaillé pour chacune des absidioles.

La numérotation est donnée dans le sens du Chemin de Croix (sens anti-horaire) à partir du vitrail centrale de l'absidiole rayonnante axiale. (h=haut, b=bas)

I) Absidiole rayonnante axiale.

 

Saint Michel, Jesus, Sainte Jeanne d'Arc.

h2) h1) h30) 

Saint MICHEL Archange 

"Michel est cité dans le Livre de Daniel  comme le premier des princes et gardiens d'Israël, alors que dans I‘Apocalypse, il mène le combat contre le démon" 

C’est sur cette dernière base que furent écrits de nombreux textes consacrés à saint Michel.  L'iconographie  byzantine aimait représenter Michel en habits de dignitaire, ce qui n'est pas le cas ici. 

JESUS Sauveur des hommes 

Ce que traduit le sigle i.H.S.  "Jesus Hominum Salvator" 

Jésus est ici représenté suivant une  tradition générale ; homme jeune et en  pied, main droite tendue en signe de bénédiction, trois doigts tendus. Deux repliés. 

Sainte JEANNE D’ARC (1412-1431) 

Jeanne entend des voix dont celle de  Saint Michel, lui demandant de porter  secours au royaume de France. Elle  parviendra a convaincre le Dauphin,  mais sera livrée aux Anglais.  Jeanne  périra sur le bûcher le 30 mai 1431 et ne sera élevée en sainte nationale qu'après  la défaite de 1870. Sa canonisation  interviendra après la grande guerre, le 16  mai 1920.

l'idée majeure de ce vitrail parait être la défense des hommes :

- Jésus, sauveur des hommes 

- Michel lutte contre le mal 

- Jeanne veut libérer le pays       

II) Absidiole rayonnante nord-est.

 

Saint Pierre, JESUS, Saint Jean.

h5) h4) h3)

Famille F.DELACROIX, Les amis du SACRE-COEUR, Madame POTEAU.

b5) b4) b3)

Saint PIERRE

Apôtre Malgré le rôle considérable joue par Pierre dans la fondation de l'église, sa vie reste mal connue. Pierre et son frère André sont les premiers disciples appelés par Jésus Chef de la première communauté chrétienne de Jérusalem, il part ensuite pour Rome en 44. Il en sera le premier Evêque. Crucifié en 64, Pierre est avec Jean le nom de baptême le plus répandu

Jésus, le CHRlST

Libérateur promus par les Ecritures, le CHRIST est représenté la main droite tendue dans un geste de bénédiction : trois doigts levés, deux doigts replies suivant la tradition byzantine Le monogramme CHRISTOS est forme des deux premières ieltres grecques de son nom khi et rho : l'Empereur Constantin en avait fait décorer le bouclier de ses soldats des l'année 312.

Saint JEAN

Apôtre et I’ Évangéliste

Jean a suivi Jésus avec Jacques et Simon Pierre. Il est près de lui lors de la pêche miraculeuse sur le lac de Gènésareth et restera avec Jésus jusqu’à la Crucifixion. Il s'ètablit ensuite à Ephèse où il regoint Marie. Exilé dans l'île de Patmos, il revient à Ephèse.

Jean est Patron des libraires, des écrivains, artistes.

Les symboles et significations générales en relation avec le vitrail supérieur (particularité du saint, acte de vie, caractéristique, interprétation de l'artiste...) :

(<<...>>source Wikipédia)

---Le coq : <<pour les chrétiens, le coq est l'emblème du Christ (on le retrouve dans la forme donnée aux lampes des potiers chrétiens de Grèce et de Rome et oiseau de résurrection) et symbole de l'intelligence venue de Dieu. On lui prête le pouvoir de chasser les démons.

Au Moyen Âge, le coq symbolise le prédicateur qui doit réveiller ceux qui sont endormis.

Le coq est aussi le symbole du reniement de saint Pierre (il est un attribut récurrent du saint) qui, selon l'Évangile, aurait renié Jésus trois fois avant que le coq chante deux fois. Par la suite, chaque chant du coq rappelle au saint sa trahison2. Le coq, témoin de la trahison de Pierre, serait placé sur les clochers pour rappeler aux hommes leur faiblesse3. Comme le Christ, il annonce l'arrivée du jour après la nuit, c'est-à-dire, symboliquement, celle du bien après le mal. Le coq-girouette du clocher, toujours face au vent, symboliserait ainsi le Christ rédempteur qui protège le chrétien des péchés et dangers4. Toujours est-il que la tradition du coq de clocher est attestée au IXe siècle, puisque le plus ancien coq de clocher connu, qui se trouve à Brescia, en Italie, date de 8205,6, et qu'une bulle pontificale du Xe siècle aurait imposé le coq sur les clochers en souvenir de saint Pierre>>

---Le sacré coeur :

<<Le Sacré-Cœur est une dévotion au cœur de Jésus-Christ, en tant que symbole de l'amour divin par lequel le fils de Dieu a pris la nature humaine et a donné sa vie pour les hommes. Cette dévotion est particulièrement présente au sein de l'Église catholique mais aussi, quoiqu'à moindre échelle, dans l'Église anglicane et dans certaines Églises luthériennes. Elle met l'accent sur les concepts d'amour et d'adoration voués au Christ. La solennité du Sacré-Cœur a été instituée par le pape Clément XIII en 1765 et étendue à toute l'Église catholique par le pape Pie IX en 1856.

L'extension de cette dévotion dans l'Église catholique à partir du XVIIe siècle vient des révélations d'une visitandine de Paray-le-Monial, Marguerite-Marie Alacoque, qui a affirmé l'avoir reçue du Christ lui-même lors de différentes apparitions entre 1673 et 1675. Plus tard, à partir du XIXe siècle, elle provient des révélations d'une autre religieuse catholique, la mère supérieure du couvent de la congrégation du Bon Pasteur de Porto, Marie du Divin Cœur Droste zu Vischering, qui a demandé au pape Léon XIII qu'il consacre le monde entier au Sacré-Cœur de Jésus.

La tradition catholique associe le Sacré-Cœur aux actes de réparation dédiés au Christ. Dans son encyclique Miserentissimus Redemptor, Pie XI a indiqué : « L'esprit d'expiation ou de réparation a toujours tenu le premier et principal rôle dans le culte rendu au Sacré-Cœur de Jésus. » La dévotion au Sacré-Cœur est parfois pratiquée au sein des Églises orthodoxes, où elle reste un point de controverse, étant perçue comme un exemple de latinisation liturgique.

Le Sacré-Cœur est souvent représenté, dans l'art chrétien, sous la forme d'un cœur enflammé brillant d'une lumière divine, saignant car ayant été percé par la lance du soldat romain Longinus, entouré d'une couronne d'épines et surmonté d'une petite croix. Parfois, le cœur est centré sur le corps du Christ, avec ses mains transpercées dirigées vers lui, comme s'il allait l'offrir à la personne qui se tient devant lui. Les blessures et la couronne d'épines font allusion aux conditions de la mort de Jésus-Christ, alors que le feu symbolise le pouvoir transformateur de l'amour.>>


III) Absidiole rayonnante nord.

 
Notre Dame de PONTMAIN, Notre Dame DE LOURDE, Notre Dame de LA SALETTE
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Famille HUREZ-VILAIN, Famille C.L., Famille DEVRED

b8) b7) b6)

Notre Dame de PONTMAlN

Le 17 janvier 1871, la Vierge apparaît à 7 enfants. Le maître verrier Gaudin traduit en partie la description qu'en ont faite les enfants. "Les mains étendues et le visage souriant, Marie regarde les enfants..." Peu à peu les villageois vont se rassembler. Actuellement, le pèlerinage attire 300 000 pèlerins chaque année.

Notre Dame de LOURDES

En 1855, Bernadette fut atteinte du choléra avant d'être chassée, avec ses parents, du logis qu'ils occupaient. Elle ne savait ni lire ni écrire, ce qui lui faisait dire par la suite “J’ai été choisie parce que j'étais la plus ignorante.

Les foules viendront de plus en plus nombreuses pour réciter le chapelet comme le préconisait Notre Dame. (vitrail inférieur]

Notre Dame de la SALETTE.

Après avoir reçu les enfants, le saint Curé d'Ars avait conçu quelques doutes qu'il leva cependant peu de temps avant  sa mort. L'institut de La SALETTE comprend actuellement des religieux prêtres et des frères missionnaires vivant en communautés reparties dans le monde entier.

Les symboles et significations générales en relation avec le vitrail supérieur (particularité du saint, acte de vie, caractéristique, interprétation de l'artiste...) :


---La croix-rouge La marque de ceux qui donnent en opposition à ceux qui prennent. Fait habituellement référence aux malades ou à l'aumônier militaire, à l'origine c'est la marque de Caïn. 

---Le chapelet catholique traditionnel est composé de cinq dizaines de grains séparés par des gros grains ; c'est le modèle le plus courant et le plus connu. Par métonymie, le terme « chapelet » peut également désigner les prières que l'on récite avec un chapelet.

Il est utilisé par les fidèles catholiques pour compter les Je vous salue Marie, chaque dizaine consistant à réciter dix Je vous salue Marie. Quatre chapelets dits successivement — vingt dizaines pour les vingt mystères de la vie de Jésus (joyeux, lumineux, douloureux et glorieux) — constituent un « rosaire ».

Le chapelet commence par la récitation du Credo (correspondant à la croix du chapelet), suivi d'un Notre Père (le premier grain), de trois Je vous salue Marie (le groupe de trois grains suivant, correspondant aux vertus théologales), et d'un Gloire au Père (le dernier grain avant la boucle). Ensuite chacune des cinq dizaines commence par un Notre Père (le grain isolé), suivi de dix Je vous salue Marie (le groupe de dix grains) et se terminant par un Gloire au Père.

---Les larmes : Catherine Chalier, philosophe, auteur d’un Traité des larmes, explique que les larmes de joie ou de tristesse nous permettent d’atteindre le point d’intériorité, où se joignent le divin et l’humain. Les larmes « attestent qu’il y a en nous plus que nous », développe le père Dominique Salin, jésuite, professeur d’histoire de la spiritualité au Centre Sèvres…

IV) Absidiole postérieurE nord

 

Saint ARNOULT, Sainte  MARIE MADELEINE, Saint ELOI

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Confrérie Saint ELOI, Famille G.B., Famille WANTIEZ

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Saint ARNOULD (582-641)

De noblesse franque, ARNOULD occupe des fonctions importantes sous le règne de Théodore d'Austrasie, avant de contribuer à l'unification du royaume sous Clotaire ll. Ce dernier lui demande d'accepter le siège d'évêque de Metz en 614, obligeant son épouse à entrer au couvent... Par le mariage de son fils Angésigel à Begga, fille de Pépin de Landen, maire du Palais, leurs descendants seront Pépin le Bref et Charlemagne. Décédé le 18 juillet 641.

Sainte MARIE-MADELEINE

MARIE est un mot hébraïque d'origine égyptienne dérivé du verbe « aimer », MADELEINE voudrait dire «de MAGDALA». Sainte vénérée comme modèle de pénitence, elle protège les jardiniers, les coiffeurs, les parfumeurs. Son iconographie importante met souvent en évidence le vase d'onguents.

Saint ELOI (590-659)

ELOI naquit près de Limoges dans une famille d'origine romaine. Ses premières activités auraient été celles de maréchal-ferrant. On raconte qu'EL0l avait réalisé deux trônes alors que le roi DAGOBERT ne lui avait fourni l'or que pour la fabrication d'un seul... ELOI fut par la suite Trésorier de Dagobert... Devenu prêtre, il fut évêque de Noyon : à ce titre il passera 20 années dans nos régions. Il est considéré comme étant à l'origine de l'abbaye de Mont Saint Eloi près d'Arras.

Les symboles et significations générales en relation avec le vitrail supérieur (particularité du saint, acte de vie, caractéristique, interprétation de l'artiste...) :

--- La lanterne : La lampe représente un point de lumière dans l'obscurité. Par analogie, elle symbolise l'entendement dans la confusion mentale, ou encore la révélation d'un savoir enfoui ou caché.
D'ailleurs, l'expression "Éclairer sa lanterne", qui signifie clarifier quelque chose, exprime bien cette notion de savoir dévoilé.

Le vitrail B10 est particulier, à l'origine c'est une tête de mort, un des symboles de la passion. Il n'a pas plu à l'époque, il a donc été noirci pour en faire un calice. Pourtant, ce crâne signifie dans la culture chrétienne la renaissance d'Adam par Jésus. Le Mont Golgotha où serait enterré Adam a la forme d'un crâne. A l'heure de rédaction de cette partie, l'église a été rénovée et le vitrail a retrouvé sa présentation d'origine.

--- Le calice :

<<Le calice, du mot grec kulix, est un vase sacré de la liturgie chrétienne, présentant la forme d'une coupe évasée portée sur un pied élevé. Il est employé dans la célébration eucharistique pour la consécration du vin, devenant ainsi le sang du Christ. Le calice rappelle la coupe de vin de la Cène, le Saint Calice.

Le calice est souvent en matière noble, or, argent ou vermeil, parfois incrusté de pierreries ou d'émaux. De nos jours, il peut être en simple métal ou même en poterie émaillée, « rappelant que le Christ s'est fait pauvre avec les pauvres ».

Il fallait les dissimuler aux regards des persécutions religieuses, soit romaines (saint Victor en Algérie cache les vases d'or), soit républicaines, qui perquisitionnaient recherchant ces vases précieux, soit communistes au XXe siècle.>>

A droite l'enclume signifie que l'écriture sainte est aussi résistante que l'enclume aux coups de marteau.

V) Absidiole postérieure nord-ouest

 

Saint VINCENT DE PAUL, Saint LOUIS, Saint DOMINIQUE.

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Famille S.D., M. ROSE WILLEFERT, Chanoine A. DESSENNE

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Saint VINCENT de PAUL (1581-1660) 

En 1612, Vincent s'attache au soin des  pauvres et des malades. Il se consacre  par la suite à l’évangélisation et au  soulagement de toutes les misères.  En 1619, il reçoit de LOUIS XIII le titre  d'aumônier général des galères.  Il a été canonisé en 1737.  Nous le voyons ici vêtu d'un manteau  noir portant un enfant dans ses bras 

Saint LOUIS (Louis IX) (1214-1270)

Roi de France de 1226 à 1270. Il surprend  par sa personnalité hors du commun,  "ses conceptions politiques étant imprégnées de la foi profonde qui l'anime.  Après une première croisade mal-  heureuse, Louis en entame une seconde mais meurt à Tunis.  Louis IX a apposé son sceau sur la harte  de Baudouin, seigneur d'Hénin en 1229.  J. Gaudin le représente avec un vêtement  fleurdelisé, portant la tiare et la main de  justice. 

Saint DOMINIQUE (1171-1221) 

Dominique mène une vie des plus  simples avant de fonder l'ordre des  Dominicains. De la tradition, le maître verrier a retenu l'étoile sur le front et le chien portant un flambeau.  Dominique meurt à Bologne en 1221, là  où s'était réuni, l'année précédente, le  premier chapitre général de l'ordre des  Dominicains dans lequel Monsieur le  chanoine DESSENNE aurait aimé entrer. 

Les symboles et significations générales en relation avec le vitrail supérieur (particularité du saint, acte de vie, caractéristique, interprétation de l'artiste...) :

Le soleil,  Le Soleil a occupé une place symbolique chez de nombreux peuples (tout en n'étant que rarement associé au dieu suprême) sous des divers noms : chez les Égyptiens, c'était Osiris et Rê; Chez les Chaldéens, Bel ou Baal; chez les Phéniciens et les Syriens, Tammuz ou Adonis; chez les Perses, Mithra; chez les Grecs et les Romains, Titan, Phébus et Apollon; chez les Péruviens, Pachacamac, qu'on donnait pour père aux Incas. Il existait en Perse un ordre honorifique du Soleil, créé en 1808 par Feth-Ali-Chah : l'insigne représentait le Soleil se levant sur le dos d'un lion.

Pour en savoir plus sur le soleil, la bible et la religion chrétienne voir ici.

la fleur de lys symbole de la royauté, de Marie qui protége les rois,

En observant la construction et la structure du lis ou lys représenté sur les figures héraldiques, différentes interprétations peuvent être faites :

le chien portant flambeau (relatif à l'histoire du saint).
« Ce chien portant une torche vient, d'un rêve que la mère de saint Dominique fit alors qu'elle était enceinte de lui. Dans ce rêve elle enfantait d'un chien portant une torche qui embrasait le monde entier. Saint Dominique reprit donc cet emblème en disant qu'il serait ce chien qui embraserait le monde de la vérité. »

VI) Absidiole axiale ouest.

Sainte BARBE, Sainte CECILE, Saint ROCH

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Sainte BARBE

Il n'y a pas de données historiques  concernant Barbe qui aurait vécu au IV e  siècle".  La statue de sainte Barbe (ci-dessous)  retrouvée dans les décombres de  l'ancienne église d'Hénin-Liétard, en  1929, montre Barbe selon les traditions  flamande et allemande du XVe siècle.  Elle est invoquée contre les éclairs et la foudre.

Sainte CECILE 

Sainte CECILE refusant de sacrifier aux idoles, fut condamnée à être décapitée.  L’iconographie n'est pas liée à son  histoire à cause d'une traduction  arbitraire de sa Passion par la "Légende  Dorée" å partir du XIVe siècle.  Effectivement Cécile n’écoutait pas le  chant de l'instrument de musique lors de  son mariage avec Valérien par ce contresens Cécile est devenue la  patronne des musiciens.

Saint ROCK 

(1350-1380)Lors de la grande épidémie de peste dans  toute l'Europe, Roch se consacra à  l'assistance aux malades.  Atteint lui-même par la peste, il ne fut  secouru que par un chien.  On ne connaît rien de précis en ce qui  concerne sa mort.  Patron des pestiférés, la chapelle  actuelle qui lui est dédiée remplace la chapelle d'origine disposée dans le  cimetière des pestiférés du Moyen Âge  placé à l'extérieur des fortifications...  Elle nous rappelle les ravages de  plusieurs épidémies qui avaient décimé la population de la cité.

VII) Absidiole postérieure sud-ouest.

 

Saint CHRISTOPHE, Saint GEORGES, Saint JEAN BAPTISTE

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Les Automobilistes de la Ville, Famille DEBAIZIEUX-DURANEL, Famille S.L.

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Saint CHRISTOPHE 

Les seules indications certaines concernant Christophe sont relatives à  sa mort en Asie Mineure et à son culte  au V° siècle.  Christophe protège les sportifs, les  facteurs, les alpinistes, les pèlerins, les  automobilistes... 

Saint GEORGES de Lydda 

Saint parmi les plus célèbres dont on  connait peu de choses. Le roman  hagiographique composé autour de son  nom fait de lui un cappadocien, tribun de  l’armée romaine, martyrisé et décapité à  Lydda (Palestine) en fin du IIIe siècle. Les Croisés, ayant séjourné à Lydda, furent  vraisemblablement à l'origine de maintes légendes, ayant cours en Europe  Centrale, bâties sur le thème de la lutte  contre le dragon. 

Saint JEAN BAPTISTE  Prophète et martyr 

Les évangiles rapportent que Jean Baptiste est le fils de Zacharie et d'Elisabeth, cousine de Marie, et qu'il naquit six mois avant Jésus.  Il fut le précurseur de Jésus en vivant en ermite dans le désert.  C’est le seul saint dont on célèbre la naissance le 24 juin, il est le patron des aubergistes, couturiers, tailleurs.   

VIII) Absidiole postérieure sud.

 

Sainte CATHERINE, Sainte THERESE, Sainte PHILOMENE

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Ecole Notre Dame de Grace, Famille P. DAVID, Famille BUROT-ROUZE, SAINTMONT-MARCHAND

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Sainte CATHERINE d'Alexandrie 

Vierge et martyre décédée en 310. Le récit légendaire de son martyre relate  son refus d'épouser l’Empereur  Maxence. Condamnée au supplice de la roue (vitrail inférieur) celle-ci se brise : elle sera alors décapitée. Elle est représentée en reine tenant le moyeu d'une roue.

Sainte THERESE de l'Enfant-Jésus (I 873-I 897) 

Dernière-née d'une famille de neuf enfants elle est très touchée, à l'âge de 4 ans, par le décès de sa mère. Entrée au Carmel de Lisieux, elle y vit en toute simplicité tournée vers le Dieu - Amour. Son message est tout simple : "Aimez vous les uns les autres comme Il vous a aimés ". 

Sainte PHILOMENE 

Sainte de légende : la découverte des restes d'une femme inconnue à Rome en 1802, donne lieu a divers événements  « merveilleux dont certains sont incontestables » 

Une hache figure en attribut dans le vitrail inférieur.

Les symboles et significations générales en relation avec le vitrail supérieur (particularité du saint, acte de vie, caractéristique, interprétation de l'artiste...) :

Une roue : dans la légende, la roue destinée au suplice de Catherine aurait été détruite par un ange du seigneur...

Une croix entourée de 8 roses : toutes les représentations de sainte Thérèse de lisieux associent la croix et les roses rouges, Jésus et les plaies du Christ.

Une hache de guerre
Une hache de guerre est visible sur le tableau de sainte Philomene dans la cathédrale de Montauban. 
Il est question d'une hache dans la Bible (Il Roi;Vl, 5 ). Selon Irénée et plusieurs auteurs anciens, l'union du fer et du bois dans cette hache symbolise l'union dans le Christ de la nature divine et de la nature humaine et en outre, le bois serait symbole de la croix.

IX) Absidiole rayonnante sud.

 

Saint FRANCOIS D'ASSISE, Saint JOSEPH, Saint FRANCOIS XAVIER

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Famille LEWALLE LEROUX, Famille LE GRAND BRIDOUX, Melles BELLAMI

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Saint FRANCOIS d'Assise  (1182-1226) 

Né dans une famille de marchands de  tissu François commence sa conversion  vers l'âge de 25 ans et renonce à tout  héritage personnel.  Il prêche en Égypte en 1219, puis se  retire.  Représente avec une robe de bure serrée  à la taille par une simple cordelette, il  montre les stigmates de ses mains. La  tète d'un loup du vitrail inferieur rappelle  qu'il aurait apprivoisé un loup dans la ville de Gubbio.

Saint JOSEPH

Nom d'origine hébraïque ; généralement  représenté sous les traits d'un homme  âgé, Joseph était de la lignée de David, Son culte se diffusa en Occident au IX'  siècle et ne fut intégré dans la liturgie  qu’au XVe siècle. Joseph est le patron des ouvriers, des menuisiers, charpentiers et pères de famille. 

Saint  François Xavier  (I 506-I 552)

Espagnol, François fera ses études à Paris et sera bachelier en 1529. Après sa rencontre avec Ignace de Loyola, il  deviendra prêtre en 1537.  Représentant du Pape dans les Indes portugaises, il va secourir les malades,  pauvres et prisonniers. Après deux ans au Japon, il meurt avant son entrée en Chine, le 3 décembre 1552, dans une île proche de Canton. François protège les missionnaires, marins et touristes.     

X) Absidiole rayonnante sud-est.

 

Saint AUGUSTIN, NOTRE DAME DU SACRE-COEUR, Saint BERNARD

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Famille DABLAIN, Famille GILLET CARON, Famille BERNARD LEDIEU

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Saint  AUGUSTIN (354-430)

Né le 13 novembre 354 a Hippone (ex  Bone- Algérie) Augustin est baptisé par  saint Ambroise en 387. Prêtre en 391, il meurt en 430 durant le siège des Vandales. Augustin aimait à partager la vie monastique avec son clergé. Il est célèbre par ses écrits (Les Confessions). Dans le vitrail supérieur, il est représenté  en évêque avec un livre et une plume. 

Notre Dame du Sacré Cœur 

La dévotion à Notre Dame du Sacré Cœur  a pour origine le Père Chevalier.  Cependant le titre de Notre Dame du  Sacré Cœur aurait été proposé dès 1846  parle Père de Saint-Angel.

Saint BERNARD (1090-1153)

Bernard naquit en 1090 dans une famille noble et riche à Fontaine, près de Dijon.  Ennemi du luxe, d'une autorité  incontestable, Il prêche la seconde  croisade depuis la montagne de Vézelay.  Nombreux sont les symboles qui  apparaissent dans ce vitrail. L'habit blanc  est celui des cisterciens. Bernard tient  dans la main droite un parchemin rappelant ses nombreux écrits : le vitrail inférieur en souligne l'importance par le livre et la plume. 

Saint Vast
H31)

C'est au retour de la bataille de Tolbiac que Clovis rencontre un ermite qui s'appelle Védastus. Celui-ci va suivre le chef de guerre jusque Reims. En chemin, au passage de l'Aisne, près de Rilly-les-Oies, celui qui deviendra Saint Vaast guérit un aveugle qui se trouvait sur son passage : ce que nous représente le vitrail. De 496 à 499, Védastus et Clotilde vont apporter au roi franc les bases de la religion chrétienne.

SAINT MARTIN
H32)

Le maître verrier Gaudin s'est inspiré des milliers de représentations qui, au fil des siècles, désiraient décrire le geste de partage envers les plus pauvres ; jeune officier de la garde impériale, Martin assurait en ce soir d'hiver rigoureux de l'année 354 la patrouille de surveillance  aux abords du castrum d'Amiens (actuellement rue Courmont) vêtu d'une sorte de grand manteau blanc (la chlamyde) retenu à I ‘épaule  par une fibule, l'épée  au côté, Martin partagera son vêtement avec un pauvre hère tremblant de froid. On peut remarquer ici la couleur bleue du manteau, couleur retenue par la majorité des artistes. 

Crédit photographique :
   Patrick BOUQUET, photographies personnelles.