La rue de l'industrie débute au niveau la rue de Drocourt, (la rue Pierre Brossolette), Traverse la rue Henri Barbusse, (rue de Beaumont) pour se prolonger par la rue Labruyère au niveau de l'ancien château des Bouviers (voir la rue La bruyère).
Elle s'est appelée rue de la Potasserie avant 1920.
Comme son nom l'indique, elle menait à l'usine Sartiaux, une aciérie qui fabriquait les pièces utilisées dans les chemins de fer et les mines.
Dégats de la guerre sur les bâtiments de la rue. Voir aussi les succreries "Gruyelle" dont la voie de chemin de fer débouchait rue de l'industrie. ( Les succreries sont regroupées rue Parmentier.)
Situer ce lieu n'a pas été simple et pourtant, il tombe sous l'édidence une fois détecté l'élément principal, le poteau est un de ceux qui bordaient la ligne des mines entre la fosse 3-3bis et la fosse 2-2bis, on voit deux cheminées : une petite une grande, la petite, cachée à moitié derrière le toit et située au bout du morceau de bois suspendu dans les fils, porte une décoration remarquable en son sommet, au premier plan se trouve une voie de chemin de fer, l'angle de prise de vue par rapport au plan des cheminées est de 45 degrés environ, il n'y a pas de doute : le photographe s'est arrêté sur le passage à niveau de la route de Beaumont pour prendre sa photographie. Il s'agit donc de la rue de l'industrie photographiée après un bombardement, là où sera implantée l'usine au noir.
Depuis plusieures années que je cherchais à rapprocher cette photo d'un élément particulier, voilà qui est fait, les décors de maçonnerie et la hauteur des maisons correspondent.
Voilà le lieu qui a subit les dommages. Les décors de maçonnerie des maisons se retrouvent encore sur les façades des maisons ci-dessous.à l'arrière est encore visible l'atelier surmonté de sa verrière.
(photo prise le 27/10/2003 pendant le démentellement des voies des mines qui a suivit la fermeture de la cokerie de Drocourt)