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La fosse 6 bis dite DARCY avant la guerre 1914 - 1918. 

<< (*2) La fosse est foncée vers 1906 pour servir à l'extraction. la profondeur sera de 528m. En 1895 on trouve au Conseil d'Administration : Mne Declercq, MM Boigelin, Darcy, Hély D'Oissel, Crombez, Cornuault.

A la direction des services technique se trouvent M. Voisin, aidé de M. Rouy. La compagnie emploie 2700 ouvrier? Elle possède 1 lavoir à charbon, 60 fours à koke, 7.5 km de chemin de fer et un quai d'embarquement. elle produit 572.672 tonnes de charbon et 40.000 tonnes de coke.>>

Ici en construction ou reconstruction après guerre ( à déterminer...)

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Ici une carte postale servant de bordereau d'expédition de charbon éditée par les mines de Dourges.

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Un ingénieur en stage, Hubert SALVETAT, photographie la machine d'extraction, elle sera jointe à son rapport de stage.

Claudine REY nous pécise les éléments suivants :

- Hubert Salvetat est le fils d'un médecin tarnais (Saint-Paul-Cap-de-Joux). qui a fait ses études à l'école des Mines à Paris. Le manuscrit est un rapport de stages effectués dans le cadre de ses études. Il y privilégie disait-il dans sa préface les petites exploitations du Midi (même si elles ne valent peut-être pas celles du Nord) car c'est généralement dans celles-ci que l'on apprend le plus de choses. Mines et chemins de fer sont associées dans le manuscrit évidemment par leur caractère complémentaire. L'auteur disait aussi qu'il avait l'intention de faire carrière dans les chemins de fer.
En 1911, il effectue un voyage en Allemagne, dans la Ruhr à Dortmund et à Duisbourg, pour voir bien entendu ... des mines et termine son périple en passant à Charleroi en Belgique où a lieu une exposition qui leur est consacrée. Ce sont quelques cartes postales envoyées à ses parents qui nous donnent ces renseignements.

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Le "Journal de Voyage" écrit par  Hubert SALVETAT en 1913 nous précise les détails de la station aérogéne du jour :

L'air comprimé nécessaire au fonctionnement des locomotives est produit par une station aérogène installée dans le bâtiment de la machine d'extraction du puits n°6 ; elle comprend les filtres à air, les compresseurs, le séparateur d'huile et d'humidité et les réservoirs d'accumulation.

Les filtres à air : Ils ont pour but  d'arrêter les poussières de l'air aspiré qui formerait avec l'huile de graissage du compresseur des dépôts qui obstrueraient les canalisations. Ces filtres sont formés de nappes de fils de coton non liés entre eux et tendus sur un cadre métallique. Les fils mis en vibration par un dispositif de battoirs rejettent les poussières qui peuvent y adhérer; les battoirs sont mus par les aspirations répétées des compresseurs.

Les compresseurs : Les compresseurs au nombre de deux, sont du système LEROUX ils sont établis pour aspirer chacun 6 m3 d'air par minute et les comprimer à 135 kg. Chacun d'eux est commandé par un moteur électrique. Ils fonctionnent suivant le principe de quatre étages de pression.

Après être passé dans un séparateur d'huile et d'humidité, l'air va dans la conduite générale à haute pression qui passe en sous-sol  dans un caniveau pour rejoindre le puits dont elle suit la paroi jusqu'à l'étage 365.

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Entre BILLY MONTIGNY et HENIN LIETARD, se trouve une plaine qui a été parcourue par les souterrains et les tranchées allemands en 1918. A gauche, la fosse 6 bis est prise dans la ligne de front.

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La fosse photographiée par les allemands pendant la guerre 1914-1918. Le terril est alors presque inexistant.

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Voici une photo prise avec certitude dans le secteur, elle montre l'ampleur des travaux effectués par l'occupant mais néanmoins sans être exactement localisés.

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Certains souterrains encore présents s'effondrent et créent des surprises de taille dans les jardins des héninois.

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Sources Bibliographiques:

*2) Histoire des mines du Nord et du Pas de Calais (des origines à 1939-45) tome 1 Guy DUBOIS et Jean Marie Minot, collection Patrick BOUQUET. 

Crédit photographique :

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