Les terrils de la fosse Sainte Henriette.
Ce sont les petites gouttes d'eau qui font les grands océans, ici ce sont les gouttes de sueur de nos mineurs qui ont fait les grands terrils.
D'abord un petit...
Puis un autre plus gros, à côté...
Mais limité par la place, on en fit un autre plus loin
Depuis les hauteurs de Beaumont en Artois. (Hénin-Beaumont).
A l'origine pointus et coniques, ils ont perdu leur forme à la construction de l'autoroute et de la rocade minière par suite de l'extraction des terres. L'effondrement à droite du terril de droite est visible après la construction du noeud routier entre l'autoroute et la rocade.
Sous le soleil ardent de l'été...et d'une rare sécheresse qui a fait jaunir toutes les plantes...
ici au coucher de soleil, par un froid glacial de l'hiver 1999-2000, -10 degrés.
Pour pouvoir prendre cette photographie, il a fallu réchauffer plusieurs fois l'appareil, escalader "à quatre pattes" la pente puis le pont complètement verglassé et enneigé de la passerelle abattue de la rue de Drocourt.
La qualité n'est pas au rendez vous mais elle reste un beau souvenir de lutte contre les éléments.
Le lendemain, sous le soleil, dans la même froideur mais depuis l'autre passerelle (visible ci-dessus) devenue praticable.
Ce promontoire attirant n'en reste pas moins un domaine industriel recelant des parties métalliques tranchantes dangereuses.
A cet espace lunaire d'hiver...
l'été donne place à une végétation luxuriante favorisées par l'accumulation de chaleur des terres noires du sol.
Cette voie ferrée ne mène plus nulle part, ni dans un sens, ni dans l'autre, car à la date de rédaction, tout le fer a été démonté et récupéré : le virage de la désindustrialisation minière, a définitivement été amorcé.
De nombreux projets voient le jour, peut être verrons nous dans l'avenir voguer le paquebot du futur à côté de cette île imaginaire... Il faudra néanmoins faire preuve de volonté pour dépolluer l'océan.
A l'image de cette voie sans issue, ces lieux déserts nous montrent le retour vers le futur nostalgique impossible. Il nous faut maintenant composer avec l'état de ces lieux qui ont contribué au développement et à la fierté de notre ville.