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<<(*1) La fosse 1 est creusée en 1850 sur la commune d'Hénin-Beaumont à l'est de la ville pour une profondeur de 104 m est un diamètre de 3.10 m. Mais le passage des eaux pose de grosses difficultés aux ingénieurs. Le cuvelage cède sous la pression des terrains le 05 août 1854.>>

ci-dessous, les fosses nos 1 et 1 bis dans les années 1880, par rapport aux autres fosses.

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valeresse no 1

texte wikipédia : <<La fosse no 1 est situé à l'extrémité est de la ville d'Hénin-Liétard, devenue Hénin-Beaumont, contre la route nationale no 43, de Lens à Douai, est commencée en juillet 1850, sous la direction de Louis-Georges Mulot, entrepreneur de sondages.

Il a voulu creuser le puits au trépan, en le traitant comme un forage de très grande section. Le diamètre de quatre mètres devait être obtenu par des élargissements successifs. En avril 1851, le puits est creusé au diamètre de 2,66 mètres jusqu'à 69 mètres de profondeur, d'un mètre jusqu'à 91,50 mètres, et de cinquante centimètres jusqu'à 105 mètres. À la fin de 1852, il est élargi au diamètre de quatre mètres jusqu'à 66 mètres, c'est-à-dire jusque dans les dièves, la base du niveau. Le travail est poursuivi de la façon suivante. On descend à l’intérieur du puits, sur une hauteur de 65,75 mètres, un cuvelage circulaire formé de soixante douves ou pans verticaux, dont l'épaisseur varie de quinze à vingt-cinq centimètres. Le diamètre intérieur de ce cuvelage est de 3,10 mètres. Il se termine par un sabot en bois ayant la forme d'un tronc de cône d'un mètre de hauteur, avec un diamètre de 3,84 mètres à sa partie supérieure, et de 3,41 mètres à sa partie inférieure. Ce sabot s'adapte dans une cavité de même forme creusée à l'alésoir, dans les bleus. Selon Louis-Georges Mulot, ce système devait permettre de retenir les eaux du niveau et à les empêcher de pénétrer plus bas, comme le fait la boîte à mousse dans le système Kind-Chaudron.

Au-dessus du sabot, et dans l'espace annulaire de vingt centimètres existant entre l'extérieur du cuvelage et du terril, on a pilonné avec soit, sur une hauteur de 3,745 mètres, une couche d'argile très compacte que l'on a surmonté d'une couche de sable de 34 mètres. Une deuxième couche d'argile de 1,90 mètre a été pilonnée de manière à bien comprimer ce sable, et à isoler les différentes nappes du niveau. Enfin, le restant de l'espace annulaire est rempli de sable jusqu'à la surface du sol. On doit ensuite creuser le puits par le procédé habituel et établir des trousses picotées, et un cuvelage polygonal sur deux à trois mètres de hauteur, venant se raccorder au cuvelage en douves.

Quand le travail de descente et de mise en place du cuvelage a été terminé, on a procédé à l'installation d'une machine d'extraction de 50 chevaux, système Cavé, et d'une pompe d'exhaure Newcomen1. Vers le milieu de 1854, le cuvelage, vidé jusqu'à 62 mètres de profondeur, paraissait suffisamment étanche, lorsque, le 5 août, un étai placé à 53 mètresSB 1 de profondeur s'est brisé, et les douves de la quatrième trousse, de 49 à 53 mètres, ont cédé sous la pression des eaux qui ont fait irruption dans le puits. La fosse a rapidement été ensablée sur vingt mètres de hauteur. Tous les efforts faits pour dégager le jeu de pompes ont été infructueux. Le puits a alors été abandonné, et une nouvelle fosse a été ouverte à 40 mètres à l'ouest. Cette première fosse a coûté 195 000 francs, entièrement perdus.>>

Ci-dessous les photos du puit n°1 en 2004.

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En 2008, cette photo montre que les lieux ont été colonisés et que la protection du puit n°1 a commencé à subir des dégradations.

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Tout ce qui est métal disparait un peu à la fois laissant le puit ouvert.

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Sources bibliographique : 

(*1) Site APHIM

Crédit photographique : 

1-4 : collection personnelle

5 :Site APHIM