L'histoire des mines dans le Nord a commencé en 1720 à Fresnes-sur-Escaut avec la veine du vicomte Désandrouin. Un peu plus tard, Le développement de la Compagnie d’Anzin devait métamorphoser la physionomie de la région. Quelques terrils plus tard, fin 1990, le dernier charbon fut remonté du 10 d’Oignies mettant fin à 270 ans d’histoire minière dans la région.
Après la découverte du charbon à OIGNIES par L'ingénieur Georges MULOT, en 1856, la première fosse réellement mise en exploitation est la fosse n°2 nommée Sainte Henriette qui est implantée à Hénin-Liétard. Elle produira l'année suivante 40 000 tonnes de charbon. Les travaux de fonçage se poursuivront de façon assez régulière jusqu'en 1923.
Par conséquence, le nombre de mineurs et la production n'ont cessé de croître, passant respectivement de 522 mineurs de fond en 1869 à 2 300 en 1910 et d'une production totale de 232 000 tonnes en 1880 à 606 000 en 1910. La Société possède aussi, au début du siècle, un lavoir de charbon, 60 fours à coke, 7,5 km de lignes de chemin de fer et un quai d'embarquement pour les péniches.
Lors de l'occupation allemande tous les cuvelages des puits sont minés et les travaux souterrains inondés. Tous les équipements sont détruits et la production est réduite a néant. Néanmoins, au début des années 20, la Compagnie peut mettre à la disposition de ces ouvriers une caisse de secours (deux en 1939), 2 147 maisons (4 022 en 1938), 2 écoles ménagères, 6 consultations de nourrissons (9 en 1939) et un hôpital.
A
la veille de la Seconde Guerre
mondiale, la compagnie compte 6 677 mineurs et 2 129
ouvriers au
jour. Sa production atteint les 1 745 862 tonnes.
Après
la nationalisation du 17
mai 1946, les Compagnies de Dourges, Courrières et de
Drocourt forment le
groupe d'Hénin-Liétard qui s'étend sur
une surface totale de 11 792
hectares. La production est alors concentrée sur 8
sièges.