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Jacques PIETTE.

M. PIETIE J. , Mme CHOPIN Berthe,  MM. SENEZ Henri, DUMONT Léon,  CARPENTIER Fleury , FRANÇOIS Georges, BIREMBAULT Octave, DELSAUX Gérard, DUBAR Jean, DEBAY Alexandre, RENER Charles, DAMIENS Julien, POTTIER Raymond, MM. MAHIEUX Marcel, FALCE René, LAMBERT André, MAZINGUE Emile, DEFRAIN Félix, CHEVALIER Fleury, HOCHEDEZ Raymond,  HUGOT Ernest, Mme VANDWALLE, .M. M. WILLAY Emmanuel, Mme FICHEZ Suzanne,  M. QUOIREZ J..Marie. Mme DARCHICOURT y.

Jacques Piette

Jacques Piette est un homme politique et un résistant français, né le 13 mai 1916 à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) et mort le 2 avril 1990 à Boulogne-Billancourt (même département).

Biographie

Fils d'un ouvrier et ouvrier lui-même, Jacques Piette poursuit des études par correspondance, et obtient une licence de lettres et un diplôme d'études supérieures de droit, puis devient élève de l'École pratique des hautes études. Il adhère au Parti communiste français (PCF) en 1932. Après le 6 février 1934, le PCF refuse, dans un premier temps, le rapprochement avec la SFIO. Profondément choqué par cette attitude, Jacques Piette quitte le Parti communiste et rejoint la SFIO. De 1937 à 1938, il combat en Espagne, aux côtés des républicains, pendant la guerre civile. Puis, il entre au comité directeur de la SFIO.

Mobilisé en 1939, Jacques Piette est élève officier de réserve à Saint-Cyr et devient sous-lieutenant en mai 1940. Hostile à l'armistice, il rejoint la Résistance dès la fin de l'été 1940. Le réseau auquel il adhère s'occupe de renseignement, de passage de la ligne de démarcation, et de transport d'armes. Deux ans plus tard, ce réseau est démantelé par la Gestapo.

Jacques Piette rejoint alors l'Organisation civile et militaire (OCM), ainsi que le réseau Centurie, dont il devient chef de la section économique en décembre 1942. En mars 1943, il aide certains élèves de l'École des cadres d'Uriage, avec qui il était en contact depuis juillet 1942, à rejoindre la Résistance. En septembre, il entre au comité directeur de l'OCM. Le mois suivant, il devient chef militaire de l'OCM pour le Nord, le Pas-de-Calais et la Somme. En décembre, son autorité est étendue à l'Aisne et à la Seine-inférieure. Jacques Piette devient ensuite inspecteur des Forces françaises de l'intérieur pour cette région. De février à avril 1944, il supervise à ce titre deux cents opérations de sabotage.

En mars 1944, suite à l'arrestation du colonel Alfred Touny, il devient chef militaire national de l'OCM, chef du réseau Centurie, et responsable des liaisons avec la Confrérie Notre-Dame. Les renseignements collectés sous sa direction permettent d'établir le plan des fortifications côtières de la Manche. C'est à partir de ce plan que les Alliés ont choisi le lieu du débarquement en Normandie. En août, Jacques Piette participe à la libération de Paris, puis devient secrétaire général au commerce et à l'organisation économique, au ministère de la Production industrielle.

Inspecteur général du ministère de l'Économie à partir de 1947, Jacques Piette mène une carrière de haut fonctionnaire, tout en retrouvant ses fonctions au comité directeur de la SFIO, de 1946 à 1951, puis de 1961 à 1969. Proche de Guy Mollet, il est son directeur de cabinet de 1950 à 1951, quand le secrétaire général de la SFIO est vice-président du Conseil, chargé du Conseil de l'Europe. Jacques Piette est député de l'Yonne de 1956 à 1958, et maire d'Hénin-Beaumont de 1969 à 1989.

Après le congrès d'Épinay, il continue de siéger au comité directeur du Parti socialiste, d'abord dans l'opposition interne, puis dans la majorité de François Mitterrand. Après l'élection de ce dernier à la présidence de la République, en 1981, Jacques Piette est nommé conseiller d'État en service extraordinaire. Il préside ensuite la Caisse nationale de l'industrie, de 1982 à 1986.

Il meurt d'une crise cardiaque.

Droit d'auteur : Tous les textes sont disponibles sous les termes de la licence de documentation libre GNU (GFDL).
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Décorations 

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Source bibliographique

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Crédit photographique 

(tout droit de copie réservé, documents tagués)

Photo page 3 de la brochure "District Henin Carvin Incinération des ordures ménagères, Usine de la Buisse" HBNPC RP 20 du 07/09/1973, collection Bouquet Patrick.

Bulletin municipal de 1977, collection Bouquet Patrick.

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