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A l'origine, la rue Pasteur est une partie de la rue de Drocourt. Elle est limitée par la place Jean-Jaurès au nord et par le passage à niveau de la voie ferrée au sud.

Le nom des rues :

Louis Pasteur, né à Dole (Jura) le 27 décembre 1822 et mort à Marnes-la-Coquette (Seine-et-oise) le 28 septembre 1895, est un scientifique français, chimiste et physicien de formation, et un pionnier de la microbiologie.


Nous allons découvrir cette rue depuis le passage à niveau, jusqu'à la mairie. Je rappelle les photographies de la fin de la rue Pierre Brossolette pour assuré la continuité de l'axe.

En Avril 2005. La passerelle existe encore. Elle est très dégradée et interdite au public. Une partie de son escalier s'est effondrée.

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En septembre 2005. Les travaux terminés, il ne reste plus rien de l'ouvrage qui permettait aux mineurs de se rendre à la fosse sans être arrêtés par les nombreux trains qui circulaient à cet endroit. C'est une nouvelle page arrachée à notre passé minier.

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Sur cette vue, on voit déboucher à droite la voie de chemin de fer qui conduit à l'usine à gaz. Nous allons la suivre.

A droite le coron des employés et plus haut, l'entrée du coron de la Perche.

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A remarquer à gauche que les trois arbres sont restés et ont bien grandi.

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La voie amorce un virage à gauche pour entrer dans l'usine à gaz.

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Après la guerre, à gauche, on peut voir ce qu'il reste de l'entrée de l'usine à gaz.

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A droite l'entrée du coron de la Perche (voir les corons dans la partie sur les mines)

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Toutes les maisons situées dans le carré ont disparu au profit du boulevard Pierre Mendès France.

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La traversée du Boulevard Pierre Mendès France.

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Au même endroit après la guerre 14-18.

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En avançant vers la mairie, avant guerre...

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Pour mieux situer les photographies suivantes, le point rouge donne toujours le même lieu. Permettant d'apprécier l'évolution dans le temps, en particulier le ravage de la guerre 1914-1918 en cet endroit de la rue Pasteur.

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Cette façade de magasin : horlogerie - bijouterie Pillons / Georgin fondée en 1883, est visible sur la vue ci-dessus, en arrière plan, au dessus du personnage central. Difficile de la situer actuellement, ce secteur a été détruit pendant la guerre 1914-1918. Il est fort probable quelle se siturait actuellement en face et à proximité de la rue Jules Guesde. Je ne peux vous dire si il y a un lien avec la bijouterie présente dans le secteur (photo 42) dans les années 1970 (j'attends vos remarques à ce sujet)

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Une bombe est tombée sur la route, rue Diderot, toutes les fenêtres aux alentours ont volée en éclat. De nombreux allemands sont venus constater les dégâts. La pression des alliés est forte. Ce n'est que le début des hostilités qui vont ravager la ville.

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L'actuel café "Le Galopin" (coin de rue à gauche, entrèe de la rue Diderot) est ici bien mal-en-point. Au regard des photographies receuilles sur cette époque, on peut constater que les alliées étaient bien renseignés sur les lieux où l'occupant pouvait manger, boire et dormir.

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Dans les années 1920, la ville se reconstruit, la mairie n'est pas encore visible.

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Dans les années 1960 la mairie domine largement le quartier. Le gardien de la paix qui fait la circulation est mon père, Gustave BOUQUET, il a été demandé pour poser sur la photographie. Le car police noir est garé à droite.

Sur le trottoir de droite, sauf erreur, il s'agit du boucher de la boucherie chevaline qui occupe le coin de la rue.

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Le Colysée est une salle de réception située au niveau du car police noir sur la photo ci dessus.

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On se trouve ici le long de la ferme Caullet  (à gauche), où a été construite la mairie. Au fond, la maison a été abattu pour ouvrir la rue Pasteur vers la place Jean Jaurès. Enfin au fond à gauche, la pharmacie Wagon a été détruite par la guerre et non reconstruite pour créer la place Jean-Jaurès.
La rue à gauche est donc l'actuelle rue Henri Leclerc qui passe devant la mairie.

A droite une enseigne indique zinguerie et ferblanterie qui est moins courante de nos jours.
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Ce secteur a particulièrement été touché par la guerre. 

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La lumière et les ombres semble montrer que cette photo a été prise pendant l'été 1918, en fond, apparait encore l'église avant sa destruction : le mécanisme de l'horloge a été démonté.

39A)
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A droite, c'est le départ de la rue de Bonsecours... Ici en ruines qui portera ce nom pendant un temps maintenant , la rue jules Guesde.

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Au centre-gauche, c'est le pigeonnier de la ferme Caullet. A droite, le coin de la rue Jules Guesde.

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Les héninois au travail pour nettoyer la ville.

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Sur cette vue et en la comparant à la précédente, on peut voir le travail de la commune sur le redressement de la route pour donner de l'ouverture à la place Jean Jaurès.

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Difficile d'imaginer un tel changement. Le coin du pigeonnier (toit en pointe, centre droit) de la ferme Caullet ci-dessus est le coin de la mairie ci-dessous.

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Toujours le pigeonnier à droite.

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La rue pasteur dans les années 1930.

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Illuminations de Noël à la tombée de la nuit.

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Pendant la guerre 14/18 ( église encore présente), la rue Pasteur à la limite de la place Jean Jaurès rétrcie fortement à l'époque par un entonoir à la hauteur de la Pharmacie Wagon (à gauche). Ces deux maisons comme d'autres, seront totalement détruite pour élargir et réaligner la route.

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Sources Bibliographiques:


Crédit photographique :

Patrick BOUQUET, collection personnelle.


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