La rue du docteur Laénnec
(Ancienne route de COURRIERES).
Première publication le 04.01.2017.
René-Théophile-Marie-Hyacinthe Laennec ou
Laënnec, plus connu sous le nom de René Laennec,
né le 17 février 1781 à Quimper, mort
le 13 août 1826 (à 45 ans) à Douarnenez
dans son manoir de Ploaré, était un
médecin français, créateur du
diagnostic médical par auscultation (Traité de
l'auscultation médiate, 1819) grâce à
l'invention du stéthoscope.
Suivant l'exemple d’un de ses oncles, médecin
à Nantes, professeur et directeur de l'école de
médecine, qui avait été recteur de
l'université de Nantes avant sa suppression au
début de la Révolution, Laennec entame des
études de médecine. En 1800, il est
étudiant à Paris sous la direction de
Jean-Nicolas Corvisart à l'hôpital de la
Charité et d’autres professeurs comme Guillaume
Dupuytren. Il est reçu docteur en médecine en
1804. Il pratique ensuite l'anatomie pathologique avec Gaspard Laurent
Bayle. Il étudie les maladies à partir des
lésions constatées à
l’autopsie et, en particulier, la cirrhose.
En 1816, il est nommé à
l’hôpital Necker. Il
s’intéresse aux maladies pulmonaires et identifie
ses malades en utilisant largement la technique de percussion
décrite pour la première fois par le
médecin autrichien Leopold Auenbrugger en 1761 dans son
ouvrage Inventum Novum et diffusée par Corvisart, une
méthode qui renseigne sur l’état
d’un organe par l’écoute du bruit rendu
par la frappe des doigts au niveau de ce dernier. C’est dans
ce cadre qu’il crée selon la légende le
17 février 1816 le stéthoscope, d’abord
un simple rouleau de papier ficelé qu’il appelait
« pectoriloque » et qui permettait
d’éloigner l’oreille du
médecin de son patient pour des raisons de pudeur,
stéthoscope qu’il ne tarde pas à
perfectionner en cylindre démontable et en buis et dont
l’usage est attesté en mars 1817 sur les feuilles
des malades à l’Hôpital Necker. Il fonde
ainsi une nouvelle pratique qui permet d’analyser les bruits
corporels internes et de les relier à des lésions
anatomiques, ce qui se révélera
particulièrement utile pour le diagnostic des maladies
respiratoires, dont la phtisie ou tuberculose. En février
1818, il présente ses découvertes dans un
discours à l’Académie de
Médecine, et en 1819, il publie son Traité
d’auscultation médiate où il classe les
bruits émis dans le thorax. En 1822, il est titulaire de la
chaire de médecine pratique du Collège de France
Cependant, il est lui-même atteint de phtisie. Son neveu,
Mériadec Laennec (qui fit une carrière politique
et fut en 1849 président du Conseil
général de la Loire-Inférieure),
l’a ausculté avec le stéthoscope
inventé par son oncle et il a décelé
sur lui les symptômes fatidiques de la tuberculose. Il se
retire en son manoir de Kerlouarnec en Ploaré, proche de
Douarnenez, où il s'éteint, le 13 août
1826 à l'âge de 45 ans. Dans son testament, il
lègue à son neveu ce stéthoscope
qu’il considérait comme « le plus grand
héritage de sa vie » (Source Wikipédia
: https://fr.wikipedia.org/…/Ren%C3%A9-Th%C3%A9ophile-Hyacint…).
La rue du docteur LAENNEC se
situe entre l’intersection de la rue Léon BLUM et
de l’avenue des DEPORTES, face au centre hospitalier
d’HENIN-BEAUMONT (Hôpital CHARLON) et le rond-point
de la route départementale 919, à
l’entrée de COURRIERES où se trouvent
plusieurs garages automobiles. La limite exacte séparant les
deux communes, à cet endroit, est difficile à
déterminer puisqu’il n’y a que des
terres agricoles. Cette rue à double sens de circulation
mesure environ 1000m à l’échelle du
plan « Google » et la vitesse y est
limitée à 50 km/h en raison de la
présence du cimetière paysager
d’HENIN-BEAUMONT où prochainement sera construit
un crématorium au pied de l’ancien «
Terril à cendres » qui était la
décharge municipale des ordures
ménagères et autres déchets, avant
l’ouverture de l’usine
d’incinération construite à la limite
de la commune de OIGNIES, à proximité du canal de
la haute Deûle, vers 1973.
Cette voie qui reste très fréquentée
fut probablement la dernière rue d’HENIN-LIETARD
à être pavée et comportait alors des
arbres de chaque côté. Il y avait, par ailleurs,
à l’entrée de la décharge
municipale quelques habitations identiques qui jouissaient
d’un panorama particulièrement
nauséabond et pollué. Il y avait bien
sûr les ordures ménagères, mais les
entreprises venaient décharger des gravats, des produits
chimiques et j’ai vu plusieurs fois les camions de
l’entreprise « FROISSART-GUERIN "
décharger le contenu des citernes
d’excréments". Quand je pense que cette
décharge a été
séparée en deux lors de la construction de la
bretelle de la Rocade Minière et que maintenant ces deux
monticules sont largement arborés et verdoyants,
j’imagine que ce mélange de déchets a
dû constituer un bon compost…
En ce qui concerne le
côté gauche de la rue, en allant vers
Courrières (Côté des numéros
impairs), un panneau (HENIN-BEAUMONT) est placé juste avant
l’habitation portant le numéro 217 et le pont de
la Rocade Minière. Donc, ce côté de la
rue est en partie sur MONTIGNY-EN-GOHELLE dès
après le panneau mais également sur COURRIERES,
quelques dizaines de mètres après le
cimetière paysager.
Ci-joint : un plan « Google » des lieux : https://www.google.fr/…/data=!4m5!3m4!1s0x47dd331d56885d33:….
Les photographies sont personnelles du 07.12.2016 sauf n° 32, issue du bulletin municipal spécial (1920-1970).
1) La plaque de rue située sur le côté droit de l'entrée du centre hospitalier d'HENIN-BEAUMONT. On distingue la toiture dudit bâtiment, en arrière-plan.
2) Portrait du docteur LAENNEC (Wikipédia).
3) Le début de la rue; photo prise à partir du terre-plein placé à l'extrémité de la rue Léon BLUM, face à l'Hôpital CHARLON et au lycée PASTEUR.
4) Sur la gauche, la morgue du centre hospitalier d'HENIN-BEAUMONT et les premières habitations côté impair.
5) Au n° 53, la première habitation, côté impair et la suivante au n° 67 (objet de l'énigme n° 157).
6) L'habitation n° 77.
7) Habitation située à l'angle gauche de la rue Henri DUNANT qui dessert le foyer PASTEUR et qui porte le n° 1 rue Henri DUNANT.
8) Intersection de la rue du docteur LAENNEC avec la rue Henri DUNANT. En arrière-plan, le foyer Louis PASTEUR situé à l'extrémité de la rue.
9) Les habitations n° 145 puis 153 et suivantes.
10) Habitation n° 155 et suivantes.
11) Habitation n° 175.
12) L'habitation n'est pas visible de la rue du docteur LAENNEC, il semble qu'elle porte le n° 185.
13) Première habitation après le pont de la Rocade Minière, elle porte le n° 197. La suivante est au n° 217 et c'est la dernière côté gauche.
14) Vue générale du paysage à partir du pont de la Rocade Minière; sur la gauche, des habitations de MONTIGNY-EN-GOHELLE, en face, COURRIERES où l'on pouvait voir il y a quelques années, les cheminées réfrigérantes de la centrale Thermique.
15) Sur la droite, le chantier de la nouvelle caserne des sapeurs-pompiers d'HENIN-BEAUMONT. Le gros œuvre touche à sa fin.
16) Sur la droite de la chaussée, la piste cyclable qui se prolonge jusqu'au rond-point de la RD 919.
17) Vue prise de la rue du docteur LAENNEC, l'arrière de la polyclinique d'HENIN-BEAUMONT qui se trouve le long de la route départementale 919.
18) Sur la gauche, vue en direction de MONTIGNY-EN-GOHELLE sur son château d'eau qui n'est pas contrairement à ce que j'ai lu, une représentation de champignon, mais celle d'un crocus. Cet ouvrage a été l'œuvre de l'architecte héninois Michel DENISSE.
19) Entre le chantier de la caserne des sapeurs-pompiers et le cimetière paysager il y a des terres agricoles où devait se concrétiser le projet d'aire d'accueil des gens du voyage qui a été abandonné. La clôture que l'on voit est la bordure sud dudit cimetière.
20) La façade "Ouest" du cimetière paysager.
21) Vue de l'entrée du cimetière.
2) Idem, l'entrée du cimetière avec sur la gauche, l'habitation du gardien.
23) L'entrée du funérarium.
24) A hauteur du parking en schistes situé sur la gauche de cette entrée, il y a cette affiche d'ouverture d'enquête publique pour la construction d'un crématorium à proximité du cimetière.
25) Le parking en schistes rouges qui pourrait accueillir cette nouvelle structure.
26) La section de la piste cyclable se trouvant à hauteur du "terril à cendres"; la limite territoriale des communes de HENIN-BEAUMONT et COURRIERES devant se trouver entre ce terril et le rond-point de la RD 919.
27) Idem, cette limite se trouve à hauteur de ces terres agricoles, mais aucun panneau de l'indique. (enfin presque voir l'explication donné par Henri CLAVERIE)
Sur la droite et sur la gauche, on devine les différents garages d'automobiles.
René BOUQUET >>Fin de citation
La
limite existe bien et remonte à des temps reculés que
nous explique, Henri CLAVERIE, le 11 octobre 1991, dans Histoire
millénaire des quartiers Jerusalem/Pasteur.
Je cite Henri CLAVERIE, début de citation<<
LE FUT DE PIERRE
Il existe encore aujourd’hui sur la route 319 de HENIN à COURRIERES, juste à ta limite entre les deux villes, à droite en partant vers COURRIERES, un fût de pierre de 1 mètre de haut, 25 cm de diamètre, qui marque, la séparation et qui rappelle que les habitants de CURRIERUM ne voulurent pas quitter leurs maisons en 1002 pour se replier à l'intérieur des fortifications d'HENNIUM.
On sait que ces fortifications s’élevaient au niveau de la porte de NEUVIREUIL, rue de l'Abbaye (rue de Neuvireuil à HENNIUM).
Ce fut de pierre est un
des vestiges très anciens d’HENNIUM.
Il pourrait remonter à l'an
1002, car on le trouve mentionné dans des
textes très anciens sous le nom de Pierre de COURRIERES.
Actuellement, il est excellemment placé sur une pelouse bien entretenue qui court le long de la chaussée HENIN-COURRIERES sur la route de COURRIERES, devant un panneau qui indique l’intersection de la route d’Hénin avec le raccordement de courrière à la Rocade Minière.
Sur la chaussée, des triangles jaunes, de part et d'autre des bas-côtés, confinaient la limite des communes.
Non loin de là se trouve t'ancienne décharge municipale que la Ville a métamorphosée en une butte pittoresque, plantée d’arbres, avec des allées aménagées pour faire une ascension pédestre, t’entrée se situant route de Courrières.
De là, on domine le nouveau cimetière paysager avec arbres et pelouses, et des installations modernes, comme les urnes funéraires, les chambres mortuaires, le funérarium et l’habitation du concierge.
A vol d’oiseau, nous sommes très près de la voie VOCHELLE de COURRIERES, le célèbre site archéologique déjà mentionné.
Henri CLAVERIE >>Fin de citation
Photographie Google Map
Le "fut de pierre" apparait encore de nos jours, (2020),ici toujours entre les deux panneaux sur la droite de la route en direction de COURRIERES, juste avant la concession automobile.
Je cite René BOUQUET, début de citation<<
28) Vue prise en sens inverse, en direction d'HENIN-BEAUMONT dont on aperçoit le dôme de l'église Saint-Martin dans la prolongement de la chaussée.
29) Idem, photo prise à hauteur de l'entrée du cimetière.
30) Vue de la clôture empêchant l'accès au chantier de la caserne des sapeurs-pompiers où la grande grue a été retirée
31) Toujours en sens inverse, vue sur le pont de la Rocade Minière et à droite, le panneau marquant la limite de la commune d'HENIN-BEAUMONT avant l'habitation n° 217.
32) Photo issue du bulletin municipal spécial (1920-1970) présentant la construction de la Rocade Minière.
33) En direction du centre-ville, à partir du pont, vue du début de la rue du docteur LAENNEC et notamment de la façade "Ouest" du lycée Pasteur.
34) Les bâtiments du lycée PASTEUR consacrés à la section "Génie Civil".
35) Le lycée PASTEUR et notamment les bâtiments les plus anciens qui ne comportaient qu'un niveau à l'ouverture du collège en 1955. Le bâtiment à un étage que l'on voit à l'angle de la rue Léon BLUM a été terminé plus tard, probablement pour 1959, année de l'inauguration du lycée PASTEUR.
36) L'intersection de la rue du docteur LAENNEC avec la rue Léon BLUM, à gauche et l'avenue des DEPORTES, en face. A droite le Centre Hospitalier d'HENIN-BEAUMONT (CHHB) ex hôpital CHARLON.