La rue Jules Guesde est perpendiculaire à la rue Pasteur, elle conduit à la gare par la rue vaillant Couturier ou par la rue Jean-Jacques Rousseau.
Le nom des rues : La rue Jules Guesde, s'est appelée rue de Bonsecours avant 1920 et pour peu de temps la rue des ruines (celles de la guerre 14-18).
Ma grand-mère se rendait régulièrement à Bonsecours (76) qui était un haut lieu de pélérinages qui se seraient surtout développés après la disparition en 1597 de l'abbaye de Sainte-Catherine. (Wikipédia)
Bonsecours est une commune française, située dans le département de la Seine-Maritime et la région Haute-Normandie. (Wikipédia)
Jules Bazile dit Jules Guesde, né à Paris le 11 novembre 1847 et mort à Saint-Mandé (Seine) le 28 juillet 1922, est un homme politique français. (Wikipédia)
Nous allons découvrir cette rue depuis la rue
pasteur en direction de la gare.
Beaucoup de petits commerces bordent la rue. Le gymnase deviendra le cinéma Caméo. Au fond de la rue le portail est celui de la tannerie Devred.
Je place cette carte à cet endroit sans aucune certitude de lieu... en cours de vérification... vers les salles de patronage...
Les ruines de la guerre ont justifié le nom que la rue a porté pendant un court laps de temps.
Les ruines sous la neige.
La rue en cours de travaux dans les années 1920. Du tas de cailloux sortira le futur "Coq Lillois" à l'angle de la rue Pasteur et la rue des Girondins.
Au centre de la photographie suivante, dans les années 1950... un policier en vélo (repérable au ceinturon et baudrier) se dirige vers le commissariat.
Avec mon frère, nous avons la même impression, qu'il s'agit bien de notre père, Gustave BOUQUET, partant au travail ou revenant du carrefour avec la rue Pasteur où il avait l'habitude de faire la circulation, dans les années 1960, il me faisait traverser la route pour me rendre à l'école Jean Jacques Rousseau. Mon père et son vélo ne faisait qu'un. Il avait aménagé une saccoche en cuir dans le cadre entre ses jambes pour y loger ses outils de serrurier, outils aussi utiles dans le cadre du travail que pour travailler chez son père César, alors artisant ferronier d'art rue Voltaire.
Comme d'habitude un véhicule immatriculé "75" est garé du mauvais côté!!!
A gauche, le magasin de jouets MOREL... Duquel je me suis fait sortir avec perte et fracas pour avoir voulu acheter un bonbon à un centime avec une pièce que je venais de trouver sur la route de l'école. Madame MOREL très âgée avait beaucoup de mal à venir jusqu'au comptoir et l'avoir fait déplacer pour un achat de un centime avait déclenché sa colère. Je me dirigeais alors vers l'école Jean Jacques Rousseau située au bout de la rue à gauche dans la rue du même nom.
Néanmoins, mes meilleurs souvenirs du magasin restent dans le choix des petites voitures les "dinky toys" et les boîtes de Lego qui m'étaient offertes pour mes anniversaires et mes Noëls. Situé sur la route de l'école, je ne manquais jamais de m'arrêter et de rêver devant le magasin.
En entrant, il y avait un "ding" qui annonçait notre présence, je l'ai encore à l'oreille. Au fond, un couloir menait à l'habitation. Sur la droite, il y avait des étagères où étaient exposés certains jouets mais sur celles du hauts les boîtes de LEGO très convoitées. Sur le mur du fond, sauf erreur, se trouvaient les trains électriques dont la marque "JOUEF". A gauche, le comptoir en chêne vernis entouré de boîtes de bonbons sur lequel s'ouvraient les boîtes jaunes merveilleuses des petites voitures à découvrir. Elles trônent encore sur mon étagère face à moi.
A droite l'entrée du cinéma "Caméo"
Plus de la moitié des véhicules présents proviennent du magasin de jouets MOREL. E
Pour les LEGO, tous les gros modèles proviennent du magasin, toutes pièces d'origine. Le petit camion danone quant à lui provient du magasin "SUMA" de la rue Denis Papin acquis grâce aux points se trouvant sur les yaourts.
Préparation du défilé devant la brasserie Gourlet.
Défilé en 1968.
En 2005. L'espace vide au fond de la rue est actuellement en construction. (septembre 2007) à droite anciennement les établissement Gourlet.
Le site Ciné-Façades, propose cet article : je cite <<Ciné-façades, En activité, fermées ou disparues... hommage aux salles de cinémas !
Caméo (Hénin-Beaumont - 62) article du dimanche 29 mars
2009.
Ce cinéma de Hénin-Beaumont (62) a ouvert ses portes
en 1906 sous le nom de "Cinéma Français". Le
cinéma parlant y fait son apparition en 1932. En 1941, le
cinéma propose trois séances hebdomadaires, dans sa salle
de 800 places (dont 150 au balcon). A l'occasion d'un changement de
propriétaire en 1953, le cinéma est rebaptisé "Le
Caméo". C'est ensuite une succession d'exploitants, le dernier
se tournant à partir de 1974 vers une programmation à
base de films de série Z, d'érotisme et de kung-fu...
sans trop de succès, la salle fermant définitivement ses
portes le 27 novembre 1984.
La salle devient ensuite un magasin de meubles, puis une
épicerie solidaire.
Localisation : Hénin-Beaumont (62) - 8, rue Jules-Guesde>>
(Photographie du site)
>> Fin de citation
Illuminations des années 1960.
Dans cette rue, le portail de cette entrée porte le travail de la famille.
Les ferrures des battants ont été réalisées par mon père Gustave BOUQUET dans les années 1970, c'est mon grand père qui pose dans son atelier devant le travail de son fils à la demande du photographe de la "Voix du Nord". Je me rappelle du moment où je lui ai remontré cette photographie, il a dit : "Ben ouai y-étau pas géné min père !!! pous s'prind in photo avec min travail."'
A mon avis, " eul grand père y a du in prind plein ses orelles"