La rue Napoléon Demarquette,* débute à l'intersection avec la rue de l'abbaye pour déboucher sur le Boulevard Gabriel Péri.
* : maire d'hénin de 1871 à 1875.
La rue s'est appelée rue de la Motte puis rue de Lens. Comme le montrent les photographies suivantes, elle a été dévastée par la guerre. Les français comme les allemands ont immortalisé les différents aspects de la rue sur pellicule.
A droite de la photographie ci-dessus, se trouve l'ancienne pharmacie BLONDEL-LUQUET fondée en 1838. Elle a été reprise à une date inconnue par Monsieur Paul SENNELART et détruite pendant la guerre 1914-1918, (visible en photographie n°13 et 14). Pendant la période de guerre et jusqu'en 1920, Monsieur SENNELARD est parti tenir une pharmacie à HESDIN (62). Veuf, il revint avec ses cinq enfants reprendre les murs reconstruits de son habitation. Son préparateur s'appelait Monsieur Gustave CHEVALIER.
Il a tenu son commerce jusqu'à l'âge de 87 ans, Monsieur Jean TONDELIER, lui succède et reprend son affaire en 1955, puis à son tour, Monsieur Didier GROUX en 1984.
(Si vous avez des photographies personnelles avec la façade de la pharmacie en arrière plan, vous seriez très aimable de m'en faire parvenir des copies : pabqt@free.fr)
Non loin de là fut
trouvé un monument
funéraire relatif à un membre de la Famille de
Robespierre : Une histoire de "Pierre"
.
Dans les années 80, Henri Claverie apprend, qu'un des derniers descendants de Robespierre repose dans la commune. Les racines carvinoises de la famille de Robespierre était connues mais on n'avait pas connaissance de sa présence à Hénin-Beaumont. Henri Claverie qui fait parti de nombreuses associations à Arras, cultive l'étude des suites de la Révolution. Il prend cette information très au sérieux.
C'est ainsi que dans cette rue, dans la cour de Monsieur Pierre Gény, un négociant en bois et en modèles réduits, pourrait se trouver la pierre tombale d'un descendant de Maximilien Robespierre. L'affaire est suffisamment intrigante pour qu'Henri Claverie s'en préocupe et se rende rapidement sur les lieux. Le propriétaire lui montre la pierre portant l'épitaphe :
"Il est mort à l'âge de 4 ans. Il croissait comme une jeune plante. On a versé du poison sur ses branches. Il est entré dans la communauté des saints et nous ne nous en plaignons pas."
La date du décés remonte à 1847 (de mémoire d'historien) mais il semble que seule la pierre tombale se soit retrouvée dans le jardin suite au déménagement du cimetière en 1964. Les propriétaires des tombes auraient été sollicités pour récupérer les monuments leur appartenant.
La pierre fut donné par Pierre à la mémoire de Robespierre, elle fut portée à travers la ville et déposée chez l'ancien marchand de pierre : Delille.
Cet évenement fut suivit d'annonces multiples et réveilla l'intérêt de la famille qui réclama son bien mais laissa une subvention à l'association historique de la commune "Hennium". Il se pourrait qu'elle se trouve encore à Billy Montigny.
Ecoutez Henri Claverie parler de Robespierre et des liens avec Hénin-Liétard :
Les portraits de
Robespierre
Poème dédié à
Christian Lescureux
Un Robespierre en pierre
Pour tout le genre humain,
Qu'importe la matière
Pour les lois de demain.
Un Robespierre en terre,
Pour l'artiste en chemin :
Toujours l'allure altière
D'un héros surhumain.
Robespierre en dessin,
C'est toujours l'âme fière,
Un immense destin
Pour la terre entière.
Robespierre au fusain,
Ouvre grand la paupière,
Afin que ton prochain
Voie enfin la lumière.
Robespierre en satin,
C'est l'avocat d'hier,
Au grand centre artésien
Qu'on ne peut faire taire.
Sur l'univers enfin,
C'est un portrait sous verre
D'un peuple souverain:
L'étoile qu'on vénère.
Henri CLAVERIE
22 juillet 2008
Vue en 2003
L'entrée de la rue, côté
Boulevard Gabriel Peri après la guerre dans les
années 1930.
La même d'un autre éditeur.
Pendant la guerre 1914-1918, les allemands photographient l'effet d'un obus d'artillerie ou d'une grenade tombé d'un avion.
Au niveau de la maison basse...
Pose d'un aqueduc dans les années 1950.
Dites lui de se dépêcher! Les anglais arrivent. L'église compte ses heures.
Un peu plus loin, dans le même axe de l'église que la photo précédente. En bordure de la rue Denis Papin.
En 2003, depuis la limite de de la rue de l'Abbaye, à hauteur de la Pharmacie, Tondelier de mon époque...
A hauteur du Cèdre bleu et du coiffeur Boulogne.
A cet endroit le panneau indicateur était beaucoup plus bas et en béton, le jour de l'enterrement du maire de la ville en 1971 la neige tombait en raffale, de retour avoir avoir vu passer le cortège, ma tante, mon cousin et moi marchions derrière le parapluie pour nous protéger du vent et de la neige... et PAFFFF le parapluie contre le panneau indicateur... et PAFFFF la neige en pleine tête jusqu'à la maison !!! aussi ailles mes oreilles en entendant ma tante raler qui venait de casser le parapluie.
En arrivant vers la "route de Lens" comme on disait.
Demi tour en direction de la rue de l'Abbaye
Gustave Bouquet, mon père sur son vélo en 2003, à 88 ans... oui oui... c'est possible...
A droite la droguerie VAAST,
En 1967, en face de "SUMA et de la pharmacie Tondelier, un convoi exceptionnel transportant une bascule 50 tonnes au départ de Drocourt vers Billy Montigny pour assurer le nouveau point de vente de charbon.