Première publication le 26.02.2017.
La Calypso est le célèbre navire
océanographique du commandant Cousteau, avec lequel celui-ci fit
de l'exploration scientifique maritime du 24 novembre 1951 jusqu'en
janvier 1996 et voyagea, avec son équipe, sur toutes les mers et
océans du globe. Le navire fut baptisé du nom de Calypso,
nymphe de la mer de la mythologie grecque.
La Calypso est, à l’origine un navire de déminage
construit par la Ballard Marine Railway Company de Seattle pour le
compte de la Royal Navy, alors en guerre contre l’Axe. Sa coque
est en bois et elle dispose de cinq « sister-ships »,
(Navires identiques). Commandée le 12 août 1941 sous la
désignation BYMS-26, elle est lancée le 21 mars 1942 et
mise en service dans la Royal Navy en février 1943 sous le
matricule HMS J-826. Elle est affectée en mer
Méditerranée, où un de ses « sister-ship
» explose. En 1944, elle est ré-immatriculée
BYMS-2026 et basée à Malte avant d’être
supprimée du Registre Naval en 1947.
Après la Seconde Guerre mondiale, elle est convertie en ferry et
assure des liaisons entre Malte et l’île de Gozo. Elle
prend alors le nom de la nymphe Calypso, dont l’île
mythologique d’Ogygia est associée à Gozo.
En 1950, le milliardaire irlandais et ancien député
Thomas Loel Guinness achète la Calypso et un de ses jumeaux, au
travers de la Société anglo-française
Auniac-Guinness, pour les transformer en yacht de luxe. Cependant, il
loue l’un des deux navires, la Calypso, au commandant Cousteau
qui cherchait un navire pour un franc symbolique par an. Celui-ci
l’envoie à Antibes, où elle est convertie en navire
d’expédition et de base de soutien pour la plongée,
tournage de films et pour la recherche océanographique3. Elle
est basée à Toulon.
Les itinéraires de la Calypso entre 1951 et 1973.
Elle passa ses premières années d'explorations dans les
mers Méditerranée et Rouge, ainsi que dans le Golfe
Persique en prospection pétrolière pour le compte de
sociétés privées, car elle était à
l'époque, le seul bateau océanographique
indépendant et c'était le seul moyen de rembourser les
dettes contractées pour équiper le navire. Elle
transportait alors une équipe et du matériel de pointe, y
compris deux mini-sous-marins développés par Cousteau
baptisés « puces de mer SP-500 », une soucoupe de
plongée Denise SP-350 et des scooters sous-marins. Le navire fut
également équipé d'une chambre d'observation
vitrée située dans l'étrave à trois
mètres sous la ligne de flottaison, et adaptée pour
accueillir du matériel scientifique ; l'arrière (et plus
tard, l'avant) est aménagé en plate-forme pour
hélicoptère. Avec cet équipement, la Calypso vogua
durant quarante ans sur la plupart des mers du globe, notamment pour le
tournage à partir de 1967 de la longue série de
documentaires. L'Odyssée sous-marine du commandant Cousteau qui
rendirent celui-ci, son équipe et le navire mondialement connus
Une barge poussée entra accidentellement en collision avec
Calypso qui était à quai et la coula dans le port de
Singapour en janvier 1996, un an avant la disparition de son
célèbre commandant le 25 juin 1997. Après le
naufrage, il écrit : « Je veux que Calypso reste au
service de la Science et de l’Éducation ». Elle fut
renflouée et convoyée en France en catastrophe.
Après avoir passé un certain temps à flot dans le
port autonome de Marseille, elle fut remorquée vers le bassin
des chalutiers du Musée maritime de La Rochelle le 7 juin 1998,
où après restauration elle devait accueillir une
exposition. Une longue série de mesures juridiques et autres
retards a ensuite empêché tout début des travaux de
restauration.
Le 1er avril 2016, la Calypso est arrivée en Turquie. La
rénovation du navire est commencée, le hangar de
protection est terminé (Source Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Calypso_(navire).
La rue de la CALYPSO qui mesure environ 570 m à l’échelle du plan « Google » relie la rue Philibert ROBIAUD face au n° 118 à la rue MELUSINE, face au n° 121. Elle se compose de deux sections à angle droit au niveau d’une entreprise « Bâtiment multi-services ». La section entre le rue Philibert ROBIAUD et ce bâtiment s’est d’abord appelée « Chemin de la voie du moulin », appellation qui figure sur une carte éditée en 2001. Quant à la rue de la CALYPSO, elle prenait naissance rue MELUSINE jusqu’au siège de « Véolia ». Elle est à double sens de circulation et permet l’accès à la résidence du vieux Moulin et à la cité Sainte-Henriette. Je n’ai trouvé dans cette rue que deux habitations particulières aux numéros 328 et 356. Des habitations de la cité Sainte-Henriette et de la rue de Toulouse-Lautrec ont des garages donnant sur cette rue.
Ci-joint un plan « Google » des lieux : https://www.google.fr/maps/@50.4164237,2.9661472,17z.
Les photographies personnelles sont du 18.02.2017 sauf n° 2 (Wikipédia) et n° 4 (Bulletin municipal de 1977 à 1983.
Première publication le 12.03.2017.
J’avais promis d’aller prendre quelques clichés du chemin piétonnier situé entre l’habitation n° 328 de la rue de la CALYPSO et le parking d’ERDF, au boulevard Albert SCHWEITZER entre les habitations n° 626 et 650. Ce chemin de terre qui ne figure pas sur le plan « Google » ni sur celui de la ville d’HENIN-BEAUMONT ne porte aucun nom. Il mesure environ 165 m de longueur et le jour où j’y suis allé, il était particulièrement boueux, mais quand même praticable. Ce chemin est interdit à tout véhicule et des chicanes métalliques empêchent normalement le passage des véhicules sauf peut-être les bicyclettes et certains cyclomoteurs légers, des traces laissées au sol le laissent penser…
J’ai joint une vue satellitaire « Google » des lieux, mais on n’y voit pas ce chemin. On le devine, puisqu’il chemine, face au « Flash Bar » le long de la haie de verdure qui va du boulevard Albert SCHWEITZER à la maison en construction, rue de la CALYPSO (blanche). Sur la droite le parking ERDF et sur la gauche le hangar qui abrite une société de contrôle technique automobile à côté de la boulangerie « Le boulot de Mick ».https://www.google.fr/…/@50.4177118,2.9680256…/data=!3m1!1e3.
Les photographies personnelles sont du 06.03.2017.