La rue Jean Jacques Rousseau s'appelait la rue des anges par suite, et peut être déformation régionnale, d'une appellation de la rue des angles car elle longeait la forteresse qui ceinturait la commune en un point anguleux. Je trouve là une certaine ironie dans ce changement de nom pour celui d'un homme qui a combattu l'église au bénéfice de la libre pensée mais aussi à juste titre pour le nom de l'école en avançant des théories sur l'enseignement qui font toujours débat : Rousseau et, ou contre Voltaire, enseignement par l'expérience ou livresque. (Travail commun : René (rbqt) et Patrick BOUQUET (pabqt))
Jean-Jacques Rousseau, né le 28 juin 1712 à Genève et mort le 2 juillet 1778 (à 66 ans) à Ermenonville, était un écrivain, philosophe et musicien genevois francophone. Il est inhumé au Panthéon.(Source Wikipédia: https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Jacques_Rousseau).
Photo n° 1 Wiki) Jean-Jacques Rousseau (pastel de Quentin de la Tour de 1753 - Jean-Jacques Rousseau avait alors 41 ans).
Cette
rue en sens unique relie la rue Elie Gruyelle au niveau du n°
109 (agence immobilière située en face)
à l'intersection des rues Jules Guesde et Paul
Vaillant-Couturier. Elle forme une intersection avec l'avenue Roger
Salengro sur sa gauche puis la rue Victor Mathé, sur sa
droite.
Jusque 1920, elle s'appelait rue des Anges, dénomination
retrouvée en 1596. Elle mesure environ 275m.
Avant la guerre 1914-1918, la rue Roger Salengro, perpendiculaire à la rue Jean Jacques Rousseau a été ouverte.On voit ici apparaitre quelques nouvelles constructions qui bordent la rue. A droite l'école Jean Jacques Rousseau avec sa forme particulière en "H"
Pendant la guerre 1914-1918, bon nombre de maisons sont déjà à terre. Au centre de l'image, la rue forme un lacet, qui jadis, longeait les forteresses de la ville.
Après guerre...
La rue dans les années 1960. L'école au centre donne l'orientation de la rue.
La rue et la nouvelle école Jean Jacques Rousseau vers 2000.
Photo n° 2 rbqt) La plaque de rue située sur le mur de l'ancien magasin de droite (ex-James - ex-agence de la Caisse d'Epargne - Ex-magasin Philbi et enfin ex-Avenir-Miroiterie. Ce magasin est actuellement vide d'occupants).
Photo n° 3 rbqt) Vue d'ensemble de la première partie de la rue. A gauche un magasin d'optique.
Photo n° 4 rbqt) En sens inverse, en direction de l'ex-droguerie Belami, actuellement une agence immobilière.
Photo n° 5 rbqt) La partie gauche, à compter du n° 19.
Photo n° 6 rbqt) La partie droite, à compter du n° 28.
Photo n° 7 rbqt) La résidence "Jean-Jacques Rousseau" dont on accède à l'arrière par la rue Victor Mathé.
Photo n° 8 rbqt) Vue d'ensemble à partir de l'habitation n° 53.
Photo n° 9 rbqt) L'habitation n° 63 qui possède une très belle façade.
Photo n° 10 rbqt) Vue du virage à droite à partir du n° 80.
Photo n° 11 rbqt) L'habitation n° 97, portant la date de construction de 1898.
Photo n° 12 rbqt) La suite du virage, à partir du n° 102.
Photo n° 13 rbqt) A l'emplacement de la grande porte de droite, se trouvait un accès à l'entreprise de menuiserie Pierre Policante. La grande habitation de l'arrière-plan, à gauche, marque l'intersection avec l'avenue Roger Salengro.
Photo n° 14 rbqt) Le côté droit de la rue précédant la rue Victor Mathé, à droite.
Photo n° 15 rbqt) L'habitation faisant l'angle avec l'avenue Roger Salengro. Rappelons-nous qu'à sa construction, l'avenue Roger Salengro devait aboutir directement place Carnot et que sous la pression des habitants, ce projet a été abandonné.
Photo n° 16 rbqt) L'intersection avec la rue Victor Mathé qui se trouve à droite.
Photo n° 17 rbqt) Vue d'ensemble de la partie de la rue comprise entre la rue Victor Mathé et la rue Jules Guesde. La grande maison d'angle était celle de la famille Leblanc qui possédait une entreprise de fabrication de poupées.
Photo n° 18) Photo extraite d'un bulletin municipal des années 50. Des travaux sont en cours; les pavés vont disparaître. On distingue nettement à droite, la façade de l'habitation Leblanc.
Photo n° 19 rbqt) A partir de la rue Victor Mathé, la rue descend vers les rues Jules Guesde et Paul Vaillant-Couturier.
Dans les années 1965-1970, Il y avait un magasin qui était le lieu de vente de bonbons où se trouvaient par exemple : Malabar, réglise, Carambar ... c'était trop dur de ne pas en avoir quand d'autres en avaient plein les poches... Ma mère a toujours été très économe...
Photo n° 20 rbqt) L'école primaire Jean-Jacques Rousseau (actuelle)
Photo n° 21 rbqt) Extraite du bulletin municipal de 1971 à 1977, cette photo présente la nouvelle école Jean-Jacques ROUSSEAU qui a donc été construite durant cette période, sans autre
précision. Si vous comparez avec la dernière photo du 05.07.2015, des changements notables sont visibles en façade.
Photo n° 22) Dans les années 1900, l'école Jean-Jacques Rousseau avait une toute autre allure et c'était une école de filles. Cette école était en forme de H, deux bâtiments parallèles étaient reliés par l'habitation et le bureau du directeur.
Photo n° 23) Vue aérienne de la rue, dans les années 60, en bas à droite, on distingue nettement l'école et sa forme particulière. Juste au dessus, se trouve l'habitation de la famille Leblanc et derrière on distingue la toiture des ateliers. Plus tard, ces ateliers seront transférés à Courcelles-Lès-Lens. Le fils Leblanc, prénommé Agnel était un copain de classe de mon frère René.
A l'arrière de l'école de grands marroniers couvraient le sol et provoquaient de grands tas de feuilles dans la cours l'automne venu. On les traversait à grands coups de pied pour faire voler les feuilles. Il y avait aussi de grands platanes dont on découpait soigneusement les feuilles pour n'en garder que ce qu'on appelait le "squelette".
La voiture du directeur était garée sous le préau... et nous, nous jouions sous la pluie. A droite c'était le CP et l'étude avec ses pages de Bled à rédiger.
A gauche la classe du directeur, le CE1, le CE2, le CM1, le CM2. Au centre les bureaux et l'habitations du directeur.
Photo n° 24) Dans les années 1940, une vue plus rapprochée de ladite école et de la toiture des Ets Leblanc. Les maronniers sont déjà bien en forme... le petit platane deviendra grand...
Photo n° 25 rbqt) Vue du bas de la rue à partir du trottoir situé face à l'école.
Photo n° 26 rbqt) Vue de l'habitation n° 209 et ensuite le numéro 219, où se trouvait une petite librairie-papeterie.
Photo n° 27 rbqt) L'extrémité de la rue, à partir du n° 237(côté gauche).
Photo n° 28 rbqt) L'extrémité côté droit à partir du n° 242.
Photo n° 29 rbqt) L'intersection avec les rues Jules Guesde, à droite et Paul Vaillant-Couturier à gauche.
Photo n° 30 rbqt) En sens inverse, vue prise à partir de l'angle des rues Jules Guesde et Paul Vaillant Couturier, vers la rue Elie Gruyelle.
Le même axe dans les années 1950...
Juste à droite, se trouvaient les établissements Devred : Tannerie, maroquinerie.
Photo n° 32 rbqt) en 2016.
Photo n° 33 rbqt) en 2016.
La tannerie Devred.
Avant Guerre 14-18
Ruine après la guerre 14-18.
Reconstruction différente après la guerre 1914-1918.
Vue depuis les hauteurs de l'église avant guerre 14-18.
Vues aériennes dans les années 1950-1960. Sans renseignements complémentaire, la tannerie a fait place à une usine textile.
En 2003, ce lieu est une friche provisoirement transformée en parking. Aujourd'hui l'emplacement qui a perdu la tannerie puis une usine textile, est devenue la résidence Berthe Chopin.