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Le coron de la Perche ou de l'Avaleresse et le coron des employés.

Ce coron voit le jour au fonçage du puits c'est pour cela qu'à l'origine, il s'est appelé le coron de l'Avalerresse, ensuite il prit le nom de coron de la Perche car il y avait en son centre un grand mât qui servait au tir à l'arc avec une cible placée en son extrémité qui s'appelait une perche.

A l'origine trois barres de corons existaient. Le coron des employés le long de la rue Pasteur est resté, les deux barres suivantes de la cité de la Perche ont disparu.

Ils avaient été inspirés par les corons anglais qui seront avantageusement remplacés par les cités jardins. Les commodités se trouvaient à l'extérieur, souvent  à coté de la buanderie.

Pas de tout à l'égout mais des fosses que le mineur vidait dans les jardins pour faire pousser de très bons légumes. Après la guerre 14-18, il était de bon ton pour ceux qui avait récupéré un casque allemand de le clouer au bout d'un manche pour effectuer la vidange. 

Sinon plus récemment, on pouvait faire appel à la société "FROISSART" avec son camion communément appelé "pompe à brun" repérable à l'odeur à une bonne centaine de mètres à la ronde lorsqu'il entrait en action même dans les habitations fenêtre fermées... C'était toujours un bol d'air à respirer.

Les esprits moqueurs disaient : Froissart-Guérin, les pompes à brun.

Les habitations comportaient une petites salle à manger, une petite cuisine, les chambres à l'étage, pouvaient recevoir un lit, une armoire, l'escalier était très escarpé mais les mineurs y vivaient heureux avec leur famille. 

Les habitants du coron des employés disposaient d'un logement mieux équipé.

Les femmes attendaient leur mari comme un marin qui rentre au port avec une peur dissimulée.

La perche qui a donné son nom à la cité.

A droite Aubert CAULLET, avec son tablier est toujours présent sur les cartes postales qu'il a éditées.

Dans les années 1960 une grave innondation suite à une tempète et violent orage.

Photographie d'un journal communiste, prise en exemple, pour opposer la vétustée des logements à l'exploitation des mineurs. (Photo Liberté)

Photographiées en 1983 du haut du terril de la fosse Mulot deux barres de corons existaient encore.

 Photographiée en 2006, il ne reste plus qu'une barre de la cité de la perche au profit d'une place qui peut recevoir diverses manifestations comme les cirques. 

BENALU respire l'activité qui n'est plus.

Seules les maisons qui bordent la rue Pasteur sont restées habitées.

Photographiées en décembre 2005, couvertes d'un manteau blanc.


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