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Le carreau de la fosse sainte Henriette se situe au Nord-Est de la commune, dans le triangle formé par la voie de chemin de fer, la route nationale 43 et l'autoroute A1. Cette surface accueillait de nombreuses activités :


- la fosse 2.
- la fosse 2 bis.
- les Ateliers centraux.
- la cokerie.
- le lavoir.
- la centrale électrique.
- la maison du directeur et celles des ingénieurs.
- les grands bureaux.
- les corons.
- l'hôpital Darcy
- les terrils.
- le parc à bois

On peut voir sur cette carte du temps des premier forage l'appellation 1, 1 bis, 1 bis qui prendra l'appellation 2, toutes les autres fosse on donc porté le chiffre inscrit + 1.

Voir le carreau par satellite en juillet 2006   

 vue satellite

Article Wikipédia << La fosse no 2 - 2 bis dite Sainte-Henriette de la Compagnie des mines de Dourges est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Hénin-Beaumont. La fosse no 1 est commencée en juillet 1850, par une méthode de fonçage originale, mais des venus d'eau trop forte ont cassé le cuvelage, et le puits a été ensablé. La fosse no 1 est abandonnée à l'état d'avaleresse en août 1854. Une fosse no 1 bis, plus tard renommée no 2 est entreprise immédiatement après à quarante mètres à l'ouest, et entre en exploitation en mars 1856. La Compagnie de Dourges ouvre ensuite d'autres fosses dans la concession. Des habitations sont bâties près de la fosse. Deux terrils nos 87 et 92 sont édifiés au nord de la fosse. Un puits no 2 bis est ajouté à partir de 1901 à 455 mètres à l'est du puits no 2, et opérationnel en décembre 1905. La fosse est détruite durant la Première Guerre mondiale. Le puits no 2 est reconstruit avec un chevalement en béton armé.

La Compagnie des mines de Dourges est nationalisée en 1946, et la fosse no 2 - 2 bis intègre le Groupe d'Hénin-Liétard. La fosse no 2 - 2 bis devient un siège de concentration grâce à sa position centrale, et aux usines situées sur le carreau. Elle concentre l'exploitation des fosses nos 7 - 7 bis en 1948, 6 et 6 bis en 1951, 3 - 3 bis en 1955, et 4 - 4 bis en 1957. Les installations du puits no 2 bis sont modernisées. La cokerie ferme en 1958. Le lavoir cesse son activité en 1962. le puits no 2 est remblayé en 1967, la fosse ferme en 1970, et le puits no 2 bis est remblayé l'année suivante. Son chevalement est détruit en 1974, celui du puits no 2 l'est dix ans plus tard. Le sommet du terril no 92 est exploité.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 2 et 2 bis. Les cités ont été rénovées. Les terrils sont des espaces naturels. Les bureaux sont détruits en 2011, il ne subsiste plus que la salle des machines du puits no 2 bis. Le site pourrait accueillir le Réseau Express Grand Lille. L'église et son presbytère sont inscrits aux monuments historiques le 25 novembre 2009. La cité-jardin Foch, les cités-jardins Bruno ancienne et nouvelle, l'église Saint-Stanislas, le presbytère, l'école, la salle des fêtes, ainsi que les terrils nos 87 et 92, ont été classés le 30 juin 2012 au patrimoine mondial de l'Unesco.>>

carte

L'histoire minière de la région commence à cet endroit, avec la fosse n° 1 des mines de Dourges qui ne sera jamais exploitée. Le puits s'est effondré avant qu'il ne soit terminé. Une main d'oeuvre qualifiée complémentaire permettra de  poursuivre l'aventure avec le puits n°2 distant d'une cinquantaine de mètres. 

Henri Claverie nous précise que c'est en juillet 1852 que fut creusé jusqu'à 154 mètres un puits de quatre mètres de diamètre, mais le cuvelage en bois s'écroula sous la pression de l'eau, le 5 avril 1854

Au fond, le bâtiment de la machine d'extraction de la fosse 2 bis.

        

Depuis 1850, cette zone industrielle s'est fortement développée.

Puis, a totalement disparue.


 

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