Les mines de Drocourt.

La fosse dite de la Parisienne :

<< (1) La fosse N° 1 est foncée fin 1879 au sud d'Hénin-Liétard. Cuvelage en bois de 18 pans au diamètre utile de 4,50 m. Rencontre le terrain houiller à 291,80 m. D'importantes venues d'eau surviennent lors du creusement.
L'extraction débute en 1883 par une production de 1.524 tonnes de charbons gras. Différents étages sont ouverts à 350 m, 492 m, 550 m et 609 m. Mr Delmiche est le directeur ingénieur aidé de Mr Bardiaux.
En 1895 le Conseil d'Administration est constitué de M. Limelette (belge), Dumercy, Heirman
(belge), Quilliet, Dufour, Durant (belge) et Fontbarré de Fumal (belge). >>

Sur les trois photos suivantes on peut observer le premier chevalement dit cocotte. Les timbres des cartes les situent avant 1906.

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Sur cette carte timbrée et oblitérée en 1913 on peut observer que le chevalement métalique a remplacé le chevalement dit cocotte.

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Série de photos Allemandes.

Les corons, Margodillots à gauche, Promper au centre, Darcy à droite. Vue plein sud, depuis le Blockhaus du terril du 3-3bis des Mines de Dourges, Suivant certains propos reccueillis, ce terrain aurait pu servir de terrain d'aviation... ( aucune preuve photographique pour le moment) au fond, les traces blanches dans les champs sont les tranchées reliant Hénin-Liétard à Beaumont en Artois.

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Après une rotation de 90 degrés dans le sens horaire, on se trouve dans l'axe de la voie de chemin de fer des mines qui relient la gare de d'Hénin-Liétard au carreau de fosse de Drocourt. A gauche les four à chaux, à droite les maisons longeant la route de Drocourt.

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Arrière de la fosse 1 de Drocourt, dite La Parisienne. La cheminée est celle de la chaudière fournissant la vapeur de la  machine d'extraction située en face du chevalement, dans l'axe.

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12a)

Vue vers le nord-est, de la fosse 1 de Drocourt, depuis les hauteurs en direction de Beaumont en Artois.

12b)

Destruction par les alliés pour provoquer l'évacuation des Allemands. Guerre 1914-1918.

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Destruction de l'outil industriel avant le départ des Allemands. Tous les promontoirs sont détruits.

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<< (2) Ancienne fosse n°1, La Parisienne, de la Concession de Drocourt, de la Compagnie de VicoigneNœux-Drocourt, elle exploite un gisement de charbons gras à proximité des installations de la cokerie jusqu'au 1er Octobre 1947. Le tonnage total extrait est de 11,220 millions de tonnes. Les installations sont alors démantelées, sauf la salle des machines, encore existante en 1992; le puits, profond de 899 m, a été remblayé en 1952.>>

15a)

Sur cette construction neuve, la similitude entre le chevalement au sol et celui debout d'après guerre laisse penser que le chevalement a été récupéré ou reconstruit à l'identique.

15b)

Vue aérienne, vers le nord, de la fosse 1 de Drocourt dans l'axe de la route vers Beaumont en Artois (au sud).

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Photographie donnée pour ldes mineurs de Drocourt.

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Peu après 2000, il ne reste que le bâtiment de la salle des machines d'extraction. 

(Treuils pour soulever les cages de l'ascenceur chargées des hommes ou des berlines... souvent les deux en même temps dans les berlinnes vides à la descente)

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Source Bibliographhique :

Collection personnelle, 

(1) page 101 texte Guy Dubois et Jean Marie Minot, Histoire des mines du Nord et du Pas de Calais des origines à 1939-1945, Album souvenir Tome 1 

(2) page 110 texte Guy Dubois et Jean Marie Minot, Histoire des mines du Nord et du Pas de Calais des origines à 1946-1992, Album souvenir Tome 2 

Crédit photographique

Collection personnelle sauf photographie aérienne n°16, collection Jean-Marie Minot.